«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»


— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism

19 septembre 2006

L'autre visage de La Rolland



Comme promis, voici l'article publié dans le journal Accès concernant le parc d'affaires La Rolland. L'exercice a pour but de permettre aux Adélois de s'exprimer et de réagir à ce dossier d'intérêt pour la région. Sachant que les élus lisent ce carnet, je les invite également à y participer s'ils le souhaitent.


Un projet rempli de promesses
L’année 1999 marquait le lancement d’un projet prometteur pour l’économie de Sainte-Adèle. Le parc d’affaires La Rolland, aussi connu sous le nom de Vallée du multimédia, se proposait d’attirer dans les locaux de la célèbre usine de papiers, des entreprises oeuvrant dans le domaine du multimédia et des nouvelles technologies de l’information.

L’effervescence qui caractérise ce secteur d’activité prédisait le succès du projet géré par la Corporation du Parc d’affaires La Rolland, un organisme privé sans but lucratif. Le projet s’inscrivait alors dans le cadre des Carrefours des nouvelles économies (CNE), programme qui offrait des crédits d’impôt permettant à de jeunes entreprises de se lancer en affaires en allégeant leur fardeau fiscal. Le rare matériel promotionnel du parc annonce que «le Parc d’affaires La Rolland est destiné aux créateurs de demain qui y trouveront la stimulation et l’inspiration nécessaires à la réalisation de leurs projets». Les plans originaux et la vidéo promotionnelle du projet présentaient un parc moderne «en mesure d’offrir ses nouvelles infrastructures à des prix concurrentiels, et ce, dans un parc d’affaires de grande envergure. De plus, les nouvelles entreprises pourront bénéficier de l’expertise, du soutien et de la confiance des acteurs socio-économiques des Pays-d’en-Haut, dont la volonté est de contribuer au succès de nos entrepreneurs». Qu’en est-il plusieurs années plus tard? Le seul projet caressé par la majorité des entreprises visitées serait-il celui de quitter le parc dès que leurs baux arriveront à échéance? Enquête non-virtuelle sur un projet d’envergure, ses errements, les pistes de solution.

La grogne des locataires
Une visite à l’ancienne usine permet de constater l’état de délabrement des lieux: royaume des mauvaises herbes, fenêtres brisées ou placardées. Des images qui s’éloignent de l’idée que l’on se fait d’un parc d’affaires d’envergure, incubateur d’entreprises d’un domaine hautement technologique. Les locataires en ont lourd sur le coeur et accusent la Corporation de ne pas avoir livré le projet qu’ils ont acheté. La majorité des entreprises qui ont accepté de nous parler ont clairement exprimé leur profonde déception devant la tournure des événements. Leurs récriminations sont nombreuses et concernent invariablement le flou qui entoure les coulisses administratives du projet.

Éric Veilleux, président de l’entreprise Mærix, deuxième locataire à s’être installé dans l’ancienne usine, a accepté de parler ouvertement. Il ne mâche pas ses mots, accusant l’administration du parc «d’incompétence et de manque de vision». Sentiment partagé par la majorité des entreprises rencontrées, mais qui préfèrent s’exprimer sous le couvert de l’anonymat. Les locataires accusent également la corporation «d’amateurisme et de manque évident de connaissances des besoins des entreprises de ce secteur d’activités». Réseau électrique inadéquat, coupures de courant trop fréquentes, pas de génératrice pour pallier les nombreuses pannes qui représentent un véritable fléau pour des entreprises qui dépendent virtuellement des ordinateurs et de l’Internet pour fonctionner. Certains des bâtiments ne sont pas aux normes. L’isolation d’un des locaux visités est, selon le locataire, largement sous les normes du Code du bâtiment du Québec. «Certains matins d’hiver, les employés doivent effectuer les entrées de données avec des gants, car la température à l’intérieur est d’environ 13 degrés!» Un autre locataire raconte: «J’ai dû passer moi-même le câble du téléphone à partir de l’entrée de la Ville jusque dans mes bureaux». Il ajoute: «Ç’a été vraiment improvisé. Ils ont mis les mauvaises personnes aux mauvaises places».

Les plans originaux prévoyaient également des salles de serveurs réfrigérées pour certaines entreprises. Les ingénieurs mandatés n’ont pas livré la marchandise et les entreprises concernées ont dû résoudre elles mêmes le problème. «Nous ne disposons pas des infrastructures de bases nécessaires aux activités normales d’un parc d’affaires technologiques», affirme un autre locataire mécontent.

À ces problèmes d’infrastructure, s’ajoute celui du délabrement des lieux: «Nous sommes carrément mal à l’aise lorsqu’un client doit nous visiter», confie ce locataire qui se réjouit de la rareté des visites de ses clients.



Tous se désolent de ce triste bilan et s’inquiètent de l’avenir du Parc et de la perte d’emplois de qualité qui le menace. Certains parlent de «dilapidation d’un potentiel économique extraordinaire». M.Veilleux ne s’explique pas pourquoi les forces conjuguées de l’équipe de Citec, spécialiste en gestion de parc d’affaires, de la corporation, de la MRC, et du CLD, ne parviennent pas à faire lever le projet. Il se questionne: «Les gens de la corporation sont redevables à qui? À qui doivent-ils rendre des comptes? Ils se rabattent sur l’abolition des CNE pour expliquer les difficultés du parc. Selon cette logique, tous les parcs d’affaires du même genre seraient en faillites techniques à cause des CNE? Ça ne se tient pas! C’est ce que je déplore, cette attitude de nonchalance ».

«Le Parc d’affaires La Rolland est comme une patate chaude que tous les intervenants se passent», conclut cet autre locataire.

Un parc adélois géré depuis Montréal
C’est la firme Citec, basée à Ville Saint-Laurent, qui gère les bâtiments et s’occupe des doléances des locataires. Encore une fois, les entreprises du Parc La Rolland se questionnent: «Pourquoi confier la gestion du parc adélois à une entreprise installée à Ville Saint-Laurent? N’y a-t-il pas des gens assez intelligents dans notre région pour remplir ce mandat? » Certains vont plus loin: «Peut-on vraiment croire que ce gestionnaire, qui s’occupe d’autres parcs d’affaires situés dans la région de Montréal soit motivé à attirer de nouveaux clients à Sainte-Adèle? J’en doute fortement! »

Difficile à joindre, gestionnaire fantôme, les entreprises en place disent devoir trop souvent s’occuper elles-mêmes des problèmes d’intendance et estiment que c’est inacceptable. Enfin, l’arrivée dans le parc d’entreprises n’ayant aucun lien avec sa vocation première inquiète plusieurs locataires. Certaines entreprises voient la chose d’un mauvais oeil: «Ça tue l’idée, l’esprit, le projet».

La position des décideurs
Du côté de la Corporation, le président Jean-Paul Cardinal, maire de Sainte-Adèle, explique au sujet de l’inquiétude manifestée par les locataires quant à l’arrivée d’entreprises sans vocation technologique dans le Parc: «Nous croyons que c’est compatible. Par exemple, concernant la chocolaterie, l’entreprise ouvrira possiblement un casse-croûte, ce qui était prévu dans les plans originaux». André Mongeau, directeur général de la Ville de Sainte-Adèle, soutient que c’est une décision d’affaires: «Les locaux vacants rénovés, doivent être loués. Les locataires ont peut-être des états d’âme, mais il faut que ça soit rentable. S’ils veulent qu’on améliore les services et le Parc, ça prend de l’argent».

Selon M. Cardinal, les locataires occupent 19,000 pieds carrés de locaux rénovés sur une possibilité de 31 000 pieds carrés. Ce que représente un taux d’occupation d’environ 61%. Le président de la corporation reconnaît qu’il a rencontré certains locataires «qui m’ont dit qu’ils se sont fait promettre mer et monde, mais c’était avant mon arrivée». Il refuse de parler d’échec, mais admet qu’il existe effectivement certains problèmes et «qu’il y a des choses à corriger».

M. Mongeau précise: «Le maire a hérité du dossier. Le conseil d’administration de la corporation est composé de bénévoles. Ces gens-là font leur possible pour rescaper tout ça. Il n’y a personne dans le conseil qui a déjà eu des immeubles et qui a une expérience en CNE. On essaie d’en faire quelque chose». Il poursuit: «Le marché est difficile ici dans le Nord. Il ne faut pas se leurrer, nous avons fait des contacts avec tous les spécialistes, le marché ne monte pas en haut de Saint-Jérôme. Il n’y a pas de marché pour ça».

«Nous sommes à l’étape de l’élaboration d’un plan directeur pour l’après CNE, de concert avec le ministère du Développement économique. Nous rencontrerons les locataires actuels pour connaître leurs besoins», affirme M. Cardinal. Il se dit aussi convaincu qu’au terme de cette démarche, une majorité d’entreprises choisira de rester. Concernant le gestionnaire Citec, M. Mongeau explique qu’à une certaine époque, «on s’est retrouvé devant une situation où il n’y avait plus de gestionnaires. Ce n’est pas au maire à faire visiter des locaux, à louer et à faire des baux. Nous avons rencontré cette entreprise de gestion qui avait du succès à Ville Saint-Laurent. Nous nous sommes dit que si nous parvenions à signer une entente avec cette entreprise, elle remplirait le parc d’affaires. C’était ça l’objectif».

Devant les allégations d’incompétence, de manque de vision, d’improvisation et du peu de volonté de faire rayonner le projet, exprimée par une majorité de locataires, M. Cardinal ne semblait pas vouloir commenter. À son avis, le taux d’occupation est suffisamment éloquent: «Je n’irai pas m’immiscer dans les locaux déjà loués. J’ai vu, dans les premières années, des membres du conseil d’administration qui jouaient aux gérants d’estrade. Notre rôle c’est de rénover et de louer des locaux».

Du côté de la MRC des Pays-d’en-Haut, le préfet Charles Garnier souligne que «La Rolland est un outil essentiel, en ce sens que c’est peut-être le seul endroit où le zonage permet un parc industriel». Il dit être conscient qu’il existe des problèmes, mais estime «qu’il n’a pas à interférer dans l’administration». Il se dit toutefois inquiet pour l’avenir de La Rolland. «Le milieu s’est beaucoup investi dans ce projet et je pense que ça vaut la peine d’en faire quelque chose».

Stéphane Lalande, directeur général au Centre local de développement des Pays-d’en- Haut (CLD) abonde dans le même sens: «Pour nous le parc d’affaires La Rolland est un des outils de développement économique extrêmement important pour l’ensemble du territoire de la MRC des Pays-d’en-Haut. Peu de municipalités de la région possèdent des parcs industriels».

L’avenir de La Rolland
Concernant l’avenir, un flou persiste. À l’évidence, il existe un malaise chez les locataires du parc. Presque tous ont affirmé vouloir quitter les lieux dès la fin de leurs baux et du programme des crédits d’impôt. La Corporation, quant à elle, semble vouloir se cantonner dans un argumentaire comptable, éludant les questions reliées aux enjeux économiques, préférant mesurer le succès en terme de pieds carrés loués. Elle soutient également que les spécialistes confirment les difficultés de ce marché dans la région alors que plusieurs entreprises de ce secteur d’activité situé à Piedmont, Val-Morin et même dans le parc d’affaires La Rolland, sont florissantes. Si l’exode annoncé par les entreprises se produit réellement, des pertes d’emploi de qualité sont à prévoir. Souhaitons que le plan directeur annoncé par le président de la Corporation La Rolland parvienne à colmater la fuite et à rétablir la situation.

Dossier à suivre …


Photos : André Bérard

19 commentaires:

Anonyme a dit...

M. Bérard,

J'aimerais vous remercier pour votre article sur la CPAR ainsi que la retranscription de celui-ci dans votre blogue.

Cependant, comme vous le savez, ceci ne représente que la pointe de l'iceberg...

La problématique entourant les liens étroits entre La Rolland, la Ville ainsi que l'ensemble des intervenants (CITEC, CLD, MRC, Avocats, etc...) devrait faire partie de votre prochain article !

Je suis convaincu que ceci pourrait interesser bien des gens et aiderait certainement a la relance du développement de ce Parc.

Anonyme a dit...

Excellent article André.
Je connais bien l'usine pour y avoir travaillé plusieurs années.
Je me demande si les locataires, lorsque les subventions qui les ont mis au monde se terminent, ne cherchent pas une raison pour s'envoler vers un autre projet et profiter de nouvelles subventions.
Quant à l'état des lieux qui démontre clairement l'incompétence des administrateurs, je le trouve déplorable et je suggère que le parc soit vendu à des intérets privés.
Les élus municipaux et les bénévoles, malgré toute leur bonne volonté, ne sont pas reconnus pour leur compétence à administrer des entreprises.
Il n'est peut-être pas trop tard pour sauver les meubles.

Jean-Pierre St-Germain

Anonyme a dit...

M. St-Germain,

Pour répondre à votre question, notre entreprise, existait avant l'arrivé des crédits d'impôts sur les salaires des personnes admissibles (communément appellé "crédits CNE").

Cependant, notre entreprise profite de cette aide afin de créer et maintenir dans la région des emplois de qualité dans le secteur des hautes technologies.

La problématique actuelle de ce Parc n'a rien à voir avec la fin éventuelle des crédits CNE. D'ailleurs, les crédits sont destinés aux entreprises et non au Parc d'affaires...

Combien d'argent, par leurs taxes, les citoyens de Sainte-Adèle ont-ils perdus et continueront de perde dans ce projet au profit des décisions douteuses des administrateurs du Parc ?

Tout comme vous, j'espère un miracle...

André Bérard a dit...

J'ajouterai que lors des entrevues (plus de 4h d'enregistrement) les entreprises rencontrées ont toutes tenu le même langage concernant les crédits CNE. Bien qu'il représente un incitatif important, ce n'est pas la fin de ce programme qui les pousseront à quitter le parc, mais plutôt la mauvaise gestion et les infrastructures jugées inadéquates.

AB

Anonyme a dit...

Merci à Maerix et André concernant les précisions sur les crédits d'impôt.
Au cas où je ne serais pas le seul à ignorer tout de ces entreprises et des subventions, elles (les entreprises) auraient peut-être avantage à se faire mieux connaître des adélois.
Je remarque que Maerix occupe le bâtiment de l'ancienne chaufferie de l'usine où mon défunt père a travaillé une bonne partie de savie. Merci à Maerix de donner à cet endroit une nouvelle vie.

Jean-Pierre St-Germain

André Bérard a dit...

Voici un commentaire publié dans le Carnet de Sainte-Adèle par un lecteur anonyme concernant l'article sur La Rolland. Lisez-le, car il en dit long sur les dessous de ce dossier.

«PAGE 10

Quelques chose de bizare est arriver hier voici je vous raconte
premierement un habitue M. Berard nous a promis un article choc dans le journal acces concernant la rolland
alors je me suis precipiter a trouver le journal et effective sur la page couverture on lisait l'autre visage de la rolland page 10
mais voici le mystere
la page 10 etait arrache
je suis retourner chercher un autre mais la page 10 etait arracher de toute la pille
meme chos a la caisse
meme chose a l'ultramar????/!!!>>?

eclairer moi svp qui a arracher la page 10
non qui a avantage a arracher la page 10»(sic).


Incroyable! Nous sommes en plein Moyen-Âge, où l'on brûlait sur la place publique les ouvrages subversifs.

Anonyme a dit...

OU EST LA PAGE 10
SCANDALE

OU EST LA PAGE 10

CRISTIAN ASSELIN VOICI UN SCANDALE A INVESTIGER
QUI AURA LE COURRAGE DE TROUVER LA PAGE 10

Anonyme a dit...

laisser vous pas faire ca prend une conference de presse ou est la page 10

Anonyme a dit...

Le problème, c'est l'incompétence et le manque d'intérêt.

Je suis un ancien locataire du Parc d'affaire la Rolland. J'ai quitté pour d'autres raisons, mais je tiens simplement à ajouter ma voix à tous ceux qui décrient les gestionnaires (sic) de ce projet.

Depuis 15 ans que je suis en affaires, j'ai loué des locaux dans différentes villes du Québec et jamais, jamais de ma vie je n'ai vu un projet aussi mal géré. L'endroit est exceptionnel, les bâtiments ont beaucoup de cachet et la ville de Sainte-Adèle a beaucoup d'atouts pour attirer des entreprises en technologie. Ça, j'en suis absolument certain. Il faut cependant leur offrir des avantages, un parc fonctionnel, des services ou des bons prix. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre. La Rolland n'offre rien de ça. On a des bâtiments délabrés, aucun service pour la techno (internet, électricité, génératrice, etc) des prix élevés et des gestionnaires qui ne veulent pas vraiment louer.

Il suffit de prendre sa voiture et d'aller visiter le Techoparc de Laval pour comprendre à quoi devrait ressembler un parc d'affaires technologique. Et y en a du monde et des entreprises dans ce parc... c'est plein à craquer !

Pour moi, il est clair que tout le monde s'en fout, particulièrement le maire. Quand les baux seront échus, les locataires vont partir et les bâtiments pourront (enfin) être vendus à des intérêts privés qui en feront de beaux condos près de la rivière. Vous reviendrez me dire que j'avais raison dans quelques années...

Quant à moi, la solution est simple (mais demande une certaine volonté et de l'entrepreneuriat) : faites connaître ce parc, embauchez un bon vendeur, investissez de l'argent dans la publicité, baissez les prix, réglez les litiges avec les locataires (ce pourrait être de bons vendeurs pour le parc) et... de grâce, mettez un peu de gazon et d'asphalte pour rendre le tout présentable.

Encore plus simple : Vendez tout ça à quelqu'un qui a envie de le faire fonctionner.

Anonyme a dit...

La problématique entourant les liens étroits entre La Rolland, la Ville ainsi que l'ensemble des intervenants (CITEC, CLD, MRC, Avocats, etc...) devrait faire partie de votre prochain article !

dans la mesure qu'on ne vous coupe pas la page encore une fois
c'est du saddam hussein ca

Anonyme a dit...

M. Asselin êtes-vous prêt à poursuivre l'enquête de M. Bérard dans votre quotidien ?

Vos lecteurs seraient certainement heureux de voir que le Journal DPH n'est pas "contrôlé" par les élus de la Ville de Ste-Adèle...

J'aime bien l'expression "RollandGate" !

André Bérard a dit...

@ M. Asselin

Belle observation! Ironiquement, le titre de la page 9 est « Opération cisaille ou marketing? »

AB

Anonyme a dit...

c'est vrai au fond c'est la page 9 qui compte c'est une page malcompris et tres peu apprecier
un peu de respect messieurs pour la page 9

Anonyme a dit...

M.berard
une petite critique je reste sur ma faim vous n'allez pas assez loin dans votre article j'espere vraiment que c'est a suivre si non c'est une job a moitie
merci

Anonyme a dit...

c'est notre argent que la ville dépense à la Rolland, pourquoi une gang de montréal gère notre parc... c'est inacceptable.

De plus, qu'est cde que Mongeau à affaire avec la rolland ?

Andre as-tu laliste des boss de la rolland ?

André Bérard a dit...

@Anonyme

Le dossier n'est pas fermé. Il y aura une suite dans les prochaines semaines.

AB

Anonyme a dit...

Je cite A. Mongeau «Les locaux vacants rénovés, doivent être loués. Les locataires ont peut-être des états d’âme, mais il faut que ça soit rentable. S’ils veulent qu’on améliore les services et le Parc, ça prend de l’argent» Voilà exactement le problème , la direction pense que les plaintes des locataires ne sont que des "états d’âme". C'était comme ça il y a des années et c'est encore comme ça aujourd'hui. Avec une mentalité comme ça, il y en aura pas d'autre locataire.

Anonyme a dit...

À part Attitude Nord... qui sont déjà dans le parc ?

Anonyme a dit...

Félicitations pour votre article.
Il nous renseigne et c'est bien.
Continuez de creuser le sujet et peut-être que vous en tirerez bien des surprises...