«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»


— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism

30 novembre 2007

Crise à Sainte-Adèle: réactions de Claude Cousineau, député de Bertrand

[J'ai réalisé cette entrevue avec Claude Cousineau mercredi dernier. L'article est publié dans l'Accès du 30 novembre en page 10]

Claude Cousineau, député de Bertrand, a récemment offert son soutien à l’administration adéloise dans les dossiers de poursuites — totalisant près de 6,8 millions de dollars — intentées par des citoyens contre la municipalité. Accès a joint le député afin de recueillir ses commentaires à la suite de l’annonce de la démission de la conseillère Josée Barbeau.

Bien que l’on persiste à affirmer du côté de l’Hôtel de Ville de Sainte-Adèle que tout va pour le mieux, qu’il n’existe aucune crise au sein du conseil et que la «machine est solide», plusieurs intervenants posent un regard plus «détaché» et critique sur cette machine dont le ramage ressemble de moins en moins au plumage.

Le député de Bertrand se défend bien de faire le procès du conseil municipal de Sainte-Adèle. Il ne fait qu’exprimer son point de vue sur la situation politique de la Ville.

De l’avis du député: «les raisons évoquées par les conseillers pour justifier leurs démissions nous permettent de lire entre les lignes. Même si l’on persiste à dire que tout va bien, qu’on est bien en selle, certains conseillers sont manifestement mal à l’aise à travailler dans cette ambiance.»

Claude Cousineau nous rappelle : «Il existe de l’aide pour les conseils municipaux qui souhaitent recevoir un coup de main ponctuel dans certains dossiers. Le ministère est habilité à rentrer en relation d’aide avec un conseil qui est en difficulté ou qui vit une situation qui peut parfois le dépasser. La mairesse Houle assure l’intérim, quand on se retrouve dans une situation où la soupe est chaude, il faut tenter de mettre toutes les chances de son côté. Si la mairesse m’appelle et me demande de la mettre en contact avec le ministère des Affaires municipales, je vais le faire. C’est mon travail. J’ai déjà offert mon aide, s’ils n’ont pas besoins de moi, je respecte leur choix. Pour le moment, il y a quorum au conseil municipal de Sainte-Adèle. Élus démocratiquement, les conseillers ont le droit d’affirmer qu’ils ont le contrôle de la situation.»

La division laurentienne du ministère des Affaires municipales et des Régions (MAMR) affirme n’avoir reçu aucune demande de cette nature émanant de la Ville de Sainte-Adèle.

Au-delà de la question «mathématique» du quorum au conseil municipal, plusieurs observateurs estiment que dans le contexte actuel il serait prudent de remettre à plus tard les prises de décisions importantes sur les grands projets de la Ville, notamment celui du financement de la chambre de commerce de Sainte-Adèle et de la revitalisation du centre-ville. Claude Cousineau commente dans le même sens : « avant de continuer à développer, ce qui en soi est très louable, il faut avant faire un peu de ménage sur la table et s’assurer que l’assise est solide avant d’aller de l’avant dans les dossiers importants.»

Photo : site Internet de l'Assemblée nationale

29 novembre 2007

Accès à l’information : règlement adopté à Québec

Le Conseil des ministres a adopté la semaine dernière un règlement qui ouvre la voie à l’implantation de la divulgation automatique de renseignements publics sur les sites des organismes publics. C’est une revendication de la FPJQ qui devrait permettre, si le règlement est bien fait, de rendre l’État nettement plus transparent.

Le règlement sera bientôt publié dans la Gazette officielle et sera soumis à une période de consultation avant sa mise en application.

Source : site Internet de la FPJQ

28 novembre 2007

Modération des commentaires

Avis à mes lecteurs

J’ai dû activer la modération des commentaires. Chaque fois que la Ville voit approcher la date de publication d’un sujet qu’elle souhaiterait garder sous le tapis, une attaque en règle s’organise. Encore une fois, un groupe d’individus (une firme?) diffuse des propos mensongers et sans fondement me visant personnellement et attaquant également certains d’élus de même qu'un citoyen.

Dans les blogues, la possibilité de laisser des commentaires sous le couvert de l’anonymat est un privilège et non un droit. Privilège dont certains abusent sans retenue. La plupart des blogues similaires à celui-ci imposent l’obligation d’inscrire une adresse courriel avant de poster un commentaire. J’ai choisi de ne pas le faire en comptant sur l’intelligence de mes lecteurs.

Tous les commentaires seront donc lus avant leur publication, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Que les hooligans adélois du Web soient avisés : j’ai de très bons informateurs, même au sein de la Ville. Ne vous croyez pas trop à l’abri, lâchement terrés dans votre «anonymat.»

That’s all Folks!

26 novembre 2007

L’affaire Lupien

Depuis le début du week-end, certains anonymes s’acharnent à démontrer qu’il existe un lien entre moi, Marc Lupien et le journal Accès. Vous avez raison! Voici enfin, en exclusivité, toute la vérité sur ce lien troublant et contre nature : je suis journaliste, Accès est un journal, j’écris pour Accès et les dossiers de M. Lupien alimentent l’actualité. Voilà, vous savez tout.

Pour des informations concernant la clôture, la barrière et le bassin d’eau potable, consultez les règlements disponibles au service d’urbanisme de la Ville où appelez Jean-Pierre Dontigny (poste 114), directeur du même service ou Dominic Lirette (poste 246), chef de division au 450 229-2921. Vous pouvez aussi vous procurer le jugement de la cour d’appel concernant la clôture, très instructif. Vous pouvez même vous rendre au Palais de justice de Saint-Jérôme et tenter de vous y retrouver dans tous les dossiers dont les numéros apparaissent dans «the» dépliant. Mais soyez prévenus, ceux qui tenteront de mieux comprendre «l’affaire Lupien» seront accusés de prendre parti, d’être biaisés et de manquer d’éthique. La curiosité à un prix.

Pour le reste, patientez jusqu’au procès. Le début des interrogatoires est prévu pour le 3 décembre prochain. Vous pouvez y assister. M. Lupien souhaite la présence des médias et des citoyens.

J’y reviendrai

24 novembre 2007

Le dossier du bassin d'eau refait surface

Un excellent article de Nathalie Deraspe, journaliste au journal Accès, qui était présente lors de la conférence de presse de mardi dernier portant sur les litiges judiciaires et sur le bassin d'eau du Sommet Bleu. Je fais un lien vers l'article pour les lecteurs de l'extérieur de la région qui s'intéresse à ce dossier.

23 novembre 2007

Méchants pas gentils médias!

Mon éditorial publié dans l'Accès du vendredi 23 novembre 2007.

[Les Adélois recevront bientôt dans leur boîte aux lettres un dépliant faisant le point sur les multiples poursuites et litiges impliquant la Ville de Sainte-Adèle, Marc Lupien, Lise Proulx et la société en commandite du Sommet Bleu. Selon le document, le montant des poursuites intenté par les citoyens s’élève à près de 6,8 millions de dollars, incluant le recours collectif représenté par Michel Sarazin, résident du Sommet Bleu, qui au nom d’un groupe de citoyens, réclame des dédommagements pour avoir ingurgité, sans l’avoir commandé, un ragout de raton (sans coliformes fécaux, il faut le préciser), mijoté dans le bassin d’eau potable du Sommet Bleu.]


Véritable diatribe contre les médias, le mot de la mairesse qui introduit ce «dépliant explicatif» qui affirme présenter la vraie de vraie version des faits, se révèle n’être qu’une inutile et couteuse entreprise de relations publiques, pour le moins inusité, visant à astiquer les armoiries de la Ville dont la patine est mise à rude épreuve dans le climat politique abrasif adélois. Se posant en victime des médias, la mairesse Houle pousse, possiblement sans leur consentement, son administration sur la ligne de front dans une guerre qu’elle semble à tout prix (à n’importe quel prix) vouloir mener contre les médias régionaux et nationaux. Loin de moi l’idée de démêler ici cet enchevêtrement juridique qui oppose des citoyens et leur ville. Ce qui me pique et m’irrite, ce sont les accusations ouvertes qu’elle lance aux médias. Visiblement, cette mairesse non élue, habituée aux coulisses, aux messes basses et aux murmures, a de la difficulté à gérer le volet «relations avec les médias» du poste qu’elle doit occuper pour un court laps de temps.

Expliquant le mutisme de la Ville dans l’affaire Lupien par l’observation de la règle du sub judice «laquelle impose aux parties impliquées dans des litiges judiciaires une retenue dans leurs commentaires hors cours», la mairesse pousse le bouchon trop loin en affirmant : « force est de constater que la municipalité, ses dirigeants et élus, en respectant cette règle juridique, se sont malheureusement désavantagés face à des campagnes médiatiques faites à leur détriment. Des personnes, organismes et médias ont profité de cette position de la municipalité pour l’attaquer sans ménagement. Elle accuse ici les médias de fomenter des campagnes médiatiques contre la Ville et d’avoir profité de sa mauvaise position. Ça s’appelle un procès d’intention.

Par ses propos, la mairesse insulte à la fois les médias et la profession de journaliste. Elle nous accuse — elle ou ceux qui tirent les ficelles — de collusions avec Marc Lupien. Que la mairesse sache que nous, journalistes, observons aussi des règles. Elles ne portent pas de noms latins, mais nous y sommes tout de même très attachés : «les journalistes servent l'intérêt public et non des intérêts personnels ou particuliers. Ils ont le devoir de publier ce qui est d'intérêt public» stipule le guide de déontologie de la fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). L’affaire Lupien est de toute évidence d’intérêt public. À maintes reprises, Éric-Olivier Dallard, rédacteur en chef de l’Accès et moi-même avons tenté de communiquer avec la mairesse remplaçante et avec sa bouée de sauvetage, le greffier Rousseau, afin de connaître leurs versions des faits et de la publier. Étant la cible d’un boycottage de cette administration, nous n’avons malheureusement rien à écrire sur eux. Marc Lupien, quant à lui, répond à nos questions et fournit des documents étayant ses affirmations. En publiant la version des faits du citoyen Lupien nous ne menons aucune «campagne médiatique», nous faisons simplement notre travail de journaliste. Nous aurions fait le même travail pour l’Administration adéloise si elle avait simplement accepté de nous parler.

À travers ce dépliant, la mairesse souhaite rétablir des faits. Je m’étonne qu’elle n’ait pas opté pour un moyen qui a fait ses preuves, peu couteux et véritablement transparent: la conférence de presse. Imaginez: vous convoquez les médias, vous leur remettez un communiqué, vous répondez à quelques questions et le tour est joué. Beau, bon pas cher. Je crois que vous avez ignoré cette possibilité, car vous ne souhaitiez pas faire face aux journalistes, vous savez, ceux qui posent des questions auxquelles il faut répondre. Je crois aussi que pour certains, cette approche est beaucoup plus rentable. Combien aura coûté cette «mise au point?»

Petite politique, «agenda caché», prise de décisions en petit groupe, sont les termes utilisés par le conseiller Guinard pour expliquer sa démission. J’espère que vous êtes consciente, Madame la mairesse, que vous devez impérativement revoir votre «style», car il ne passe carrément pas.

Sachez que : même perdue dans un labyrinthe, il faut se méfier de la main secourable que l’on vous tend. Rien ne vous garantit que c’est vers la sortie que l'on souhaite vous conduire. Vous me suivez?

22 novembre 2007

Artistes adélois

Je viens d’ajouter, dans la colonne de droite, sous les commentaires récents, une liste des artistes adélois qui possèdent un site Internet. Elle est incomplète pour l’instant. J’ajouterai d’autres artistes au fil des prochains jours. Si vous êtes un artiste, que vous possédez un site et que vous souhaitez apparaître dans cette liste, n’hésitez pas à communiquer avec moi : aberard@facteurg.com

21 novembre 2007

Crise à Sainte-adèle : démission-surprise d'un conseiller


«Je souhaite au bénéfice de tous que la rigueur et la transparence plus récemment invoquées soient empreintes des valeurs que j’ai toujours promues: l’équité, la justice sociale et l’humanisme dans les rapports entre la municipalité et ses citoyens… le tout, loin des “agendas cachés”, loin de la petite politique et loin des décisions prises à l’avance et en petits groupes. Je souhaite également que le développement de Sainte-Adèle en soit un qui respectera la qualité de vie du citoyen, qui respectera son environnement en remettant toujours le citoyen à l’avant-plan des décisions du quotidien et de l’avenir et qui respectera sa capacité de payer.»
– Pierre-Antoine Guinard


Le conseiller Pierre-Antoine Guinard annonce son retrait de la vie politique. Dans une lettre qu’il a lue devant l’assemblée et les caméras de Cogeco lors de la réunion du conseil du 19 novembre dernier, le conseiller a souligné ses «dix ans à titre de conseiller municipal pour la Ville de Sainte-Adèle secteur Mont-Rolland.» Effective dès la levée de la séance du conseil, la démission du conseiller ajoute à la tourmente qui secoue l’Hôtel de Ville de Sainte-Adèle depuis maintenant plusieurs mois: «Ma confiance a récemment été ébranlée et c’est pour moi difficile, voire impossible de travailler dans ce contexte», affirme-t-il dans sa lettre.

Le conseiller Guinard dit avoir choisi ce moment pour annoncer sa démission afin de profiter de l’élection qui aura lieu le 24 février prochain et ainsi éviter des coûts supplémentaires aux Adélois.

Rappelant qu’il est plus que jamais nécessaire d’attirer du sang neuf à la mairie de Sainte-Adèle, Pierre-Antoine Guinard explique: «Je souhaite au bénéfice de tous que la rigueur et la transparence plus récemment invoquées soient empreintes des valeurs que j’ai toujours promues: l’équité, la justice sociale et l’humanisme dans les rapports entre la municipalité et ses citoyens… le tout, loin des “agendas cachés”, loin de la petite politique et loin des décisions prises à l’avance et en petits groupes. Je souhaite également que le développement de Sainte-Adèle en soit un qui respectera la qualité de vie du citoyen, qui respectera son environnement en remettant toujours le citoyen à l’avant-plan des décisions du quotidien et de l’avenir et qui respectera sa capacité de payer.»

Après ces «cinq cents» lundis soir passés derrière la table du conseil, Pierre-Antoine Guinard, visiblement ému, a remercié sa famille de l’avoir soutenu et épaulé tout au long de ses mandats. Se tournant vers la caméra il a conclu: «Comme le dit la chanson: faites du feu dans cheminée je reviens chez nous.»

Rappelons que le conseiller Guinard avait appuyé la sortie publique de la conseillère Josée Barbeau concernant l’affaire Mongeau et le développement immobilier à Sainte-Adèle. Prise de position qui avait fait l’objet d’un article dans les pages d’Accès en août dernier. Suite à l’annonce de la démission de Pierre-Antoine Guinard, Josée Barbeau a souhaité prendre la parole afin d’exprimer sa déception: «Je perds un allié au sein du conseil et dans les dossiers environnementaux qui tardent à débloquer.»

Les raisons évoquées par le conseiller Guinard pour expliquer son départ racontent l’histoire d’une administration dont les fondations, rongées par les guerres intestines, les divisions et les dissensions, menacent de s’effondrer à tout moment. L’Hôtel de Ville de Sainte-Adèle est actuellement le théâtre d’un vaudeville où les acteurs se produisent devant une salle qui songe à exiger le remboursement du prix d’entrée.

Publié dans l'édition web d'Accès du mercredi 21 novembre 2007
Photo : André Bérard

20 novembre 2007

La «vérité» sur l’affaire Lupien: bientôt dans un dépliant près de chez vous

Je croyais avoir tout vu à Sainte-Adèle. Je m’étais lourdement trompé. La résolution 49 de l’ordre du jour approuvée hier par les conseillers nous annonce la production d’un dépliant qui nous expliquera la position de la Ville dans le dossier l’opposant à M. Lupien. Un dépliant! Qu’est-ce que c’est que ce grenouillage? Depuis quand doit-on produire un dépliant afin d’expliquer ses démêlés juridiques avec un citoyen? La réponse : depuis que la firme Tapage est dans le paysage adélois. Ça sent la relation publique et le sauvetage politique à plein nez. C’est d’un ridicule consommé. Un point de presse assortie d’un communiqué et d’une publication dans les journaux aurait largement suffi pour «rétablir les faits.» D’ailleurs, on peut se demander pourquoi ça n’a pas encore été fait. Le pattern auquel on nous a habitués persiste: on laisse les choses se dégrader jusqu’à ce que les dommages soient irréparables. On tente ensuite de recoller les morceaux.

Ceux qui doutent encore que la Ville de Sainte-Adèle est dirigée par les avocats et les boîtes de relations publiques devront se raviser.

Surveiller votre courrier. Bientôt sur papier glacé, la vérité, toute la vérité, rien que la vérité sur l’affaire Lupien.

19 novembre 2007

Et pourtant, nous l'avons!

La mairesse Houle s'entête à ne pas inclure le journal Accès dans sa liste d'envois de communiqués. La bouderie puérile de la mairesse ne parvient toutefois pas à exclure l'hebdo puisque, comme vous le constatez, nous l'avons en notre possession malgré tout. Je le publie ici, juste pour mettre en relief l'inefficacité du boycottage dont Accès est la cible.

Une petite vérification a permis d’identifier l’auteur du communiqué: Christian Bordeleau de la firme Tapage. C’est pas pour en rajouter, mais quand je parlais du trio : Tapage-firme d’avocats-Ste-Adèle, vous voyez ce à quoi je faisais allusion. Il n'y a personne d'assez compétent à l'Hôtel de Ville pour rédiger un banal communiqué d'une quinzaine de lignes? Faut-il vraiment faire appel aux services d'une firme extérieure pour ça?












CONVOCATION
CONFÉRENCE DE PRESSE

LITIGES JUDICIAIRES – BASSIN D’EAU DU SOMMET BLEU


Sainte-Adèle, le 16 novembre 2007 – La Ville de Sainte-Adèle vous convie
à une conférence de presse lors de laquelle la Mairesse fera le point sur
les litiges judiciaires de la croix et du Sommet Bleu, ce :

MARDI LE 20 NOVEMBRE 2007 À 10H00

dans la salle du Conseil municipal située au 1386 rue Dumouchel à
Sainte-Adèle.
Nous vous invitons à confirmer votre présence auprès de madame
Claudine Gilbert au Bureau de la Mairesse au numéro 450-229-2921
poste 102.

- 30 -
Source : Bureau de la Mairesse
Ville de Sainte-Adèle

Réunion du conseil

Lundi 19 novembre : réunion du conseil à 20 h.

«La démocratie participative recouvre des concepts permettant d'accroître l'implication et la participation des citoyens dans le débat public et la prise de décisions politiques qui s'en suit.»

Source : Wikipédia

18 novembre 2007

Laurentides et tourisme : tendances, défis et enjeux

[J'ai publié cet article dans l'Accès du 16 novembre 2007. Un peu long pour un blogue, le texte est toutefois très stimulant pour ceux qui s'intéressent au tourisme dans les régions. Visant plus particulièrement la région des Laurentides, les commentaires du titulaire de la chaire de tourisme de l'UQÀM, Michel Archambault, peuvent s'appliquer à toutes les régions du Québec.

N.B. Les photos ont été prises de l'avion que je pilotais en juin dernier.]


Le tourisme est sans nul doute le principal moteur économique de la région des Laurentides. Intimement liée aux différents facteurs du développement régional, l’industrie touristique devra, dans les prochaines années, relever de nouveaux défis et s’adapter aux nouvelles tendances afin de résister aux forces qui la menacent et assurer sa pérennité.

Tous les indicateurs le prédisent: les Laurentides sont à l’aube d’une explosion démographique. Traditionnellement axée sur le tourisme, la «région des collines» devra désormais concilier les besoins des populations locales, des nouveaux arrivants et ceux des touristes.

Dépayser le touriste
Nous apprenions récemment que les touristes américains désertent progressivement la destination canadienne alors qu’ils n’ont jamais autant voyagé. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène. Une des hypothèses avancées : les Américains ne se sentent plus dépaysés chez leurs voisins du nord. Ce scénario pourrait aussi s’appliquer à la région des Laurentides. Les menaces qui pèsent sur les attraits touristiques qui font le charme de cette région pourraient un jour inciter les touristes à lorgner vers d’autres destinations. Michel Archambault, titulaire de la chaire de tourisme de l’UQÀM, explique: «Lorsque l’on se rend dans les Laurentides, ce n’est pas pour visiter des boutiques, mais plutôt pour les paysages, la détente, le repos et les activités de plein air.» Il ajoute: «Il faut éviter le béton. Il faut éviter les centres commerciaux comme ceux que l’on retrouve en banlieue. Il ne faut pas suivre ce modèle.»

Pour «dépayser» le touriste, la protection du paysage, dans son sens le plus large, s’impose comme un élément déterminant dans la mise en valeur et la protection des attraits de cette région. François-Gibert Chevrier, agent de recherche à la chaire de tourisme Transat, souligne que «depuis l’instauration d’une charte des paysages en 2000 par le Conseil du paysage québécois, plusieurs régions du Québec ont amorcé des démarches afin que les paysages deviennent une préoccupation fondamentale lors de toute intervention sur le territoire, mais force est de constater qu’il reste beaucoup à faire!»

Les power center qui balisent l’autoroute 15 n’ont rien d’exotiques pour les touristes. Aucune saveur locale, aucun charme, aucun attrait. C’est pourtant ce que cherchent les visiteurs: la différence, l’authenticité, l’identité propre d’une région. Les villes-dortoirs endorment également l’intérêt des touristes: «Les décideurs politiques devraient être plus vigilants en terme de planification du développement, notamment à l’entrée des villes comme Saint-Sauveur, Sainte-Adèle et Sainte-Agathe, qui s’apparentent à celles de grandes villes. Il y a une amélioration à apporter en terme de signalisation, d’affichage publicitaire et de localisation des commerces. Nous devons éviter de donner l’impression d’être à Laval lorsque l’on visite les petites villes des Laurentides.»

Priorité à l’authenticité
François-G. Chevrier, dans un document écrit en collaboration avec Matthieu Clair Saillant souligne que: «chaque ville doit adopter une approche de développement culturel adaptée à sa réalité, à son histoire et à ses moyens. Pour sa part, le tourisme urbain et culturel n’est que le résultat qui découle des dynamiques qui existent et se forment au quotidien entre les individus qui occupent ou visitent les espaces urbains. L’urbanisme, la sociologie, le tourisme et, finalement, l’économie elle-même semblent les variables d’une seule et même problématique: celle du bien-vivre ensemble.»

La culture locale en tant qu’attrait touristique est un enjeu majeur pour l’industrie touristique, comme le soulignent les deux auteurs: «la recherche du plaisir, de l’émotion partagée et de la spontanéité, au détriment de constructions trop intellectualisées; une attirance pour l’éphémère allant à l’encontre de l’approche traditionnelle de la culture à l’effet que celle-ci soit synonyme de durée, de permanence et d’intangibilité au travers des âges.»

Le développement immobilier mal encadré peut également représenter une menace à l’intégrité patrimoniale d’une région et à la santé du secteur touristique. Selon Michel Archambault: «Il faut maintenir un équilibre entre les deux.» Il ajoute: «Tous les projets doivent être acceptés par le milieu. Ils doivent s’harmoniser au milieu, à la nature. Les décideurs politiques de vraient être plus vigilants en terme de planification du développement.»

Grands espaces, plein air, santé et tranquillité, sont autant de charmes qui séduisent les touristes qui visitent les Lauren tides, comme le confirme M. Archambault: «Lors que l’on se rend dans les Laurentides, c’est pour les paysages, la détente, le repos et les activités de plein air.» Très prisées par les amateurs de cyclotourisme, les routes de l’«arrière-pays» sont cependant en si piteux état, qu’il devient parfois périlleux de s’y aventurer: «Il y a une faiblesse dans les infrastructures routières. Il est de plus en plus ardu de pratiquer des sports tels que le vélo, le patin, etc., tellement les routes sont en mauvais état. Certaines sont dans un tel état, qu’il devient pratiquement impossible d’y circuler agréablement à vélo», observe le titulaire de la chaire de tourisme.

L’avenir du tourisme dans les Laurentides
«C’est une région qui offre beaucoup de potentiel. Il faut toutefois prévenir l’invasion d’un tourisme de masse qui nivellerait le produit par le bas. La concurrence n’est plus seulement entre les régions, mais aussi entre les provinces et même les pays. À mon avis, il faut maintenir les petits centres qui représentent des pôles forts et typés. Les vingt prochaines années seront déterminantes afin de concilier les besoins des populations de souches à ceux des nouveaux arrivants et des touristes. Il s’agit d’un jeu d’équilibre important», affirme M. Archambault. Il pousse la réflexion plus loin en ce qui concerne la vitalité des régions: «Qui passe par la présence d’industries qui œuvrent dans le domaine des hautes technologies, des industries hi-tec, non polluantes, telles que la recherche pharmaceutique, les technologies de l’information, etc. Les gens qui travaillent dans ce milieu ne demandent pas mieux que de quitter la grande ville pour venir s’établir dans un cadre plus agréable. Les régions doivent se doter de bonnes stratégies favorisant l’accueil de telles entreprises.»

Conseil aux développeurs
Michel Archambault affirme que l’on doit accorder une grande attention à l’harmonie et à la cohérence visuelle dans les petites villes des Laurentides. Les centres-villes de Saint-Jovite et de Sainte-Agathe-des-Monts sont à son avis des exemples de réussites en terme d’ambiance, de respect des saveurs locales et d’équilibre architectural. Il insiste également sur l’importance des zones piétonnières: ça créer une ambiance. Beaucoup de petits villages rendent les rues aux piétons durant certaines heures de la journée.» Finalement, le choix des commerces est également prioritaire: «Des commerces authentiques, du terroir ou l’artiste prédomine. C’est ce que les touristes recherchent: les saveurs locales, ce qu’ils ne peuvent retrouver chez eux.

À suivre: les commentaires de Diane Leblond, directrice de tourisme Laurentides

Photos: Dominique Beauregard

16 novembre 2007

Nathalie Deraspe: nouvelle présidente de la FPJQ Laurentides

Je tiens à souligner la nomination de ma collègue Nathalie Deraspe, collaboratrice régulière au journal Accès, au poste de présidente de la section Laurentides de la fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). La nouvelle présidente entend promouvoir la solidarité entre journalistes laurentiens en dépit du fait qu’ils travaillent pour des médias concurrents. J’appuie cette ligne de pensée, particulièrement en région, où la proximité des médias et des acteurs de l’actualité peut parfois faire obstacle aux valeurs inaliénables de la liberté de presse. Des événements récents ont mis en relief la fragilité de ce principe dans notre région, et plus particulièrement à Sainte-Adèle, où les médias doivent être «amis» pour être «admis».

En ce moment, un important promoteur immobilier tente d’intimider les médias en ayant recours à des menaces de poursuites. Il est pratiquement impossible de faire notre travail en couvrant les éléments nouveaux entourant un important dossier de l’actualité adéloise. En agissant de la sorte, le promoteur porte atteinte aux valeurs fondamentales de la liberté d’expression et prive les citoyens de leur droit à l’information. Il s’agit bel et bien d’un SLAPP visant un média et des citoyens. La FPJQ doit prendre officiellement position concernant ce dossier.

Bonne chance à Nathalie Deraspe dans sa nouvelle fonction.

14 novembre 2007

Eau trouble

Vincent Éthier, photographe au journal Accès, était présent lors du retrait du raton laveur qui «reposait en paix» dans le bassin d'eau potable du sommet bleu. Vous pouvez suivre l’opération dans un diaporama qu’il a mis en ligne en cliquant ICI

Citation de la semaine

« J’aimerais rappeler que quand les citoyens vont aux urnes, c’est pour élire un Conseil municipal, pas un bureau d’avocats…»


Le député de Bertrand, Claude Cousineau, a offert récemment d’agir à titre de médiateur dans les multiples contentieux juridiques qui marquent le mandat de l’Administration municipale adéloise. Lors d’une séance du conseil, la mairesse par intérim, Marlène Houle, a rejeté du revers de la main l’offre du député, annonçant que la Ville «continuera de faire affaires avec ses avocats.» Claude Cousineau souligne que son offre a été faite de bonne foi sans intention de s’immiscer dans les champs de compétences de la Ville: «Je crois que l’on est toujours gagnant quand on se parle. Je ne fais pas le procès des avocats, mais si l’on peut tenter d’éviter aux citoyens d’avoir à faire les frais d’interminables batailles, pourquoi ne pas essayer?» Il ajoute : « J’aimerais rappeler que quand les citoyens vont aux urnes, c’est pour élire un Conseil municipal, pas un bureau d’avocats…»

Selon mes sources, une autre poursuite se prépare. Le bilan des frais d’avocats et des firmes de relations publiques sera spectaculaire et mettra en relief l’inaptitude politique de certains administrateurs adélois qui font leur apprentissage aux frais des contribuables. Les bons éléments, quant à eux, s’effacent ou finissent, de guerre lasse, par abdiquer. La crise politique adéloise est en grande partie imputable à l’incompétence, au laxisme et à l’entêtement de certains élus.

D’où le recours abusif aux services des avocats et des firmes de relations publiques.

Source: Accès du 9 novembre 2007 p.03
Photo : site Internet de l’Assemblée nationale

10 novembre 2007

Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait? [Billet week-end]

Lors de sa participation à la Farandole des arts visuels de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, ma copine et moi avons eu un coup de cœur pour cette toile de l’artiste-peintre Sylvie Nadon intitulée : Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait?

Je l’aime cette toile. C’est le genre d’œuvre «à développement» qui vous propose le début d’une histoire et vous laisse trouver la suite. Un oiseau se pose sur une épaule. Un mouvement suspendu de la main, un regard complice, beaucoup de tendresse et de simplicité dans cette scène.

Peut-être me rappelle-t-elle ce petit chardonneret tombé de son nid. Nous lui avions appris à voler. Il passait ses journées sur les branches de l’arbre près du balcon et rentrait le soir à la maison pour s’endormir sur notre épaule en gonflant ses petites plumes. Un jour, quand il fut prêt, il est parti. Il nous a manqué ce petit visiteur incongru qui pendant quelques semaines a bouleversé notre quotidien. Ceux qui ont sauvé un petit animal pour ensuite le rendre à la nature me comprendront. Ça vous branche sur quelque chose qui est difficile à décrire. Une émotion simple et bienfaisante. Ça me rappelle ce passage du Petit Prince: «On ne connaît que les choses qu'on apprivoise.» Apprivoiser c’est aussi défricher en nous-mêmes. C’est voir les choses autrement, d’un autre point de vue. C’est surtout créer des liens.

Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait? C’est la question que ma copine et moi nous sommes posée lorsque notre drôle d’oiseau a décidé de mettre le cap sur une vie plus… volatile.


Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait?
Acrylique sur toile 10 x 10

07 novembre 2007

Quand le journalisme se fait citoyen

[Autopsie d’une enquête journalistique]

L’affaire Mongeau a fait couler beaucoup d’encre et a donné des sueurs plutôt froides à plusieurs. Ça, on le sait. Ce que la plupart ignorent, c’est que tout a commencé ici, dans ce carnet. Une histoire à mon avis sans précédent où un média citoyen, des journalistes et un hebdomadaire régional ont modifié le paysage politique d’une ville. Tout commence par un informateur, des documents et une confiance envers un journaliste-blogueur. Ensuite, une rencontre organisée dans un endroit secret où l’informateur remet son dossier. Du béton. C’est gros, très gros : le directeur général de la Ville de Sainte-Adèle a l’utilisation d’un véhicule enregistré au nom d’un promoteur immobilier très actif sur le territoire. Les preuves sont là, noir sur blanc : un rapport de la Société d’assurances automobile du Québec (SAAQ) et une contre-vérification au Registre des droits personnels et réels mobiliers (RDPRM).

Je refais alors les mêmes vérifications que l’informateur, dans le but de confirmer la validité des deux documents émanant des organismes officiels. Pas de doute, l’information est de bonne qualité et de surcroit public. Bien que déterminé, l’informateur est inquiet. Il craint que la publication de l’affaire dans Accès permette de remonter jusqu’à lui. Afin de protéger mon contact, je décide de ne pas associer mon nom au dossier et de travailler dans l’ombre, éliminant ainsi tout risque pour la sécurité de mon informateur. Éric-Olivier Dallard, journaliste et rédacteur en chef du journal Accès, accepte de travailler de concert avec moi et de rédiger l’article qui sera publié. En compagnie de Josée Pilote, l’une des éditrices du journal, il fait une tournée d’entrevues auprès des principaux concernés : promoteur, maire et directeur général. Tous ont la chance de s’exprimer et de livrer leurs versions des faits. La suite, vous la connaissez : démission mouvementée du DG, mutinerie des conseillers et finalement, démission du maire Cardinal. Beaucoup de dégâts pour ce qu’une des personnes compromises dans l’affaire qualifiait récemment de «tempête dans un verre d’eau.»

Le danger qui pesait sur ma source est aujourd’hui écarté. C’est pourquoi je peux lever le voile sur les coulisses de cette enquête journalistique qui a permis une «connivence des médias», qui à ma connaissance, n’a pas de précédent. Une histoire de confiance d’un informateur envers un journaliste-blogueur; une enquête journalistique menée dans les règles de l’art qui a permis de mettre à jour certaines pratiques discutables d’un fonctionnaire municipal. Une affaire qui marque l’histoire des blogues et confirme leur impact dans les communautés. Cette solidarité entre un média régional indépendant et un journaliste-blogueur permet de croire que le journalisme d’enquête n’est pas mort dans une région «peu habituée aux journalistes zélés», comme le soulignait le rédacteur en chef du journal Accès lors d’une entrevue accordée au magazine le Trente. Accès et Blogue-Notes dérangent, car ils posent publiquement les questions que d’autres osent à peine chuchoter. Le boycottage dont l’hebdomadaire est la cible n’est que la réaction puérile d’une administration à bout d’arguments qui se cache derrière un mutisme opaque et pourtant éloquent.

Voilà, vous savez maintenant tout sur l’«affaire Mongeau.»

Merci à Éric-Olivier Dallard pour le titre.

01 novembre 2007

Entre l’inconséquence et la désobéissance

Une amie, col bleu de son métier et horticultrice passionnée, m'a demandé d'utiliser cette tribune pour relater un événement qu'une de ses collègues a vécu dans l'exercice de ses fonctions pour une importante ville.

Au travail, il arrive dans la vie des moments où l’on remet en question le bien-fondé d’une requête de son patron. Dois-je abattre des arbres sains dans un parc renommé parce que quelques citoyens sont temporairement incommodés chaque été par les «moumousses» de peupliers? Hon! Encore un exemple d’intolérance envers la nature pourtant convoitée.

- «Je veux voir vert, mais je ne veux pas que ça vive!»

- «Je veux voir des arbres, mais je ne veux surtout pas des fruits de leurs entrailles!»

- «Je veux vivre devant un parc, mais je me «câlisse» de faire disparaître une source de nourriture pour les oiseaux et les petits mammifères… Et je serai en «crisse» lorsqu’ils s’amèneront dans ma cour pour voler mes beaux tournesols!»

- «Que nos abeilles n’aient jamais autant eu besoin de la résine des peupliers (propolis) pour protéger leurs ruches des maladies ne me concerne pas!»

- «Et de savoir que je pourrais bénéficier de l’usage de leurs bourgeons pour me soigner m’importe peu, tout comme d’entendre le chant de leurs feuilles.»

Ce que je veux, moi l’humain, c’est d’avoir un terrain PROPRE, tout en jouissant de la vue du parc! ÇA me coûte assez cher de taxes…

Oui, ma consœur aurait «pu plier» devant l’insistance du patron, qui lui-même subit l’insistance des résidants qui ONT TOUT DE MêME CHOISI DE VIVRE EN FACE DU PARC! A-t-elle raison de prendre parti pour le respect de la vie, même et malgré l’abondance des «moumousses» pendant quinze jours en juin? On a préféré entacher son dossier d’une réprimande écrite pour avoir refusé d’abattre de gros arbres sains. Quant aux «moumousses», elles ont toujours été prétextes à éduquer et sensibiliser les citadins. Ainsi, il n’y a pas que les petits pissenlits, les asclépiades et les épilobes qui entourent leurs semences de poils légers et gracieux. Il y a des arbres aussi qui font ça! On appelle ça l’anémochorie; joli mot pour décrire la dissémination des semences au gré des vents. De la pure poésie sexuelle! Dommage que ces voisins ne soient pas «anémochoriques»; on pourrait alors leur dire de s’envoler légèrement vivre ailleurs… Quant aux peupliers en question, ils seront certainement tombés au moment où vous lirez ces lignes… il y en a de plus dociles qui auront su couper «les chanteurs de l’arboretum.»

Col bleu mortifié