Je tiens à souligner la nomination de ma collègue Nathalie Deraspe, collaboratrice régulière au journal Accès, au poste de présidente de la section Laurentides de la fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). La nouvelle présidente entend promouvoir la solidarité entre journalistes laurentiens en dépit du fait qu’ils travaillent pour des médias concurrents. J’appuie cette ligne de pensée, particulièrement en région, où la proximité des médias et des acteurs de l’actualité peut parfois faire obstacle aux valeurs inaliénables de la liberté de presse. Des événements récents ont mis en relief la fragilité de ce principe dans notre région, et plus particulièrement à Sainte-Adèle, où les médias doivent être «amis» pour être «admis».
En ce moment, un important promoteur immobilier tente d’intimider les médias en ayant recours à des menaces de poursuites. Il est pratiquement impossible de faire notre travail en couvrant les éléments nouveaux entourant un important dossier de l’actualité adéloise. En agissant de la sorte, le promoteur porte atteinte aux valeurs fondamentales de la liberté d’expression et prive les citoyens de leur droit à l’information. Il s’agit bel et bien d’un SLAPP visant un média et des citoyens. La FPJQ doit prendre officiellement position concernant ce dossier.
Bonne chance à Nathalie Deraspe dans sa nouvelle fonction.
«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»
— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism
16 novembre 2007
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