«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»


— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism

23 février 2007

La Boréale, une bière plus verte

MISE À JOUR DANS LES COMMENTAIRES

Article publié dans le journal Accès, édition du 23 février 2007, page 14

Au départ, j’avais l’intention d’intituler cet article : la femme qui aimait les arbres. Lors de la visite de la brasserie en compagnie de la présidente, Mme Urtnowski, j’ai été fortement impressionné par l’amour que cette femme porte aux arbres et à l’environnement.

Bonne lecture.



Fabriquée avec du houblon et de la bonne volonté

Trop souvent, les entreprises accordent très peu de budget et d’énergie aux considérations environnementales dans leurs plans de développement. Généralement, c’est l’argument économique qui l’emporte. Les brasseurs du Nord, cette microbrasserie de Blainville, s’inscrit en faux contre cette logique purement économique. Laura Urtnowski, présidente de l’entreprise explique : « Nous brassons des bières de qualité supérieure, faites d’ingrédients entièrement naturels. Il va donc de soi que la poursuite de notre croissance se fasse sous le signe du respect de la nature et de l’environnement. »

La microbrasserie a investit 5 M$ dans l’ajout de 25 000 pieds carrés d’espace d’entreposage et de production et dans la mise à niveau éconergétique des ses installations. Le plan directeur du projet prévoyait des mesures spéciales visant à minimiser l’impact environnemental des travaux d’agrandissement. Ainsi, la présidente a ait appel aux services d’un ingénieur forestier afin de baliser le va-et-vient de la machinerie lourde et ainsi réduire l’impact des travaux sur le boisé avoisinant le nouveau bâtiment. Près d’une quarantaine d’arbres ont été transplantés pour permettre la coulée des fondations. Une pruche centenaire ne pouvant être déplacée, on a modifié les plans initiaux afin de la contourner.

Une autre série de mesures ont été mises de l’avant, cette fois concernant l’efficacité énergétique du bâtiment. Plusieurs technologies d’avant-garde ont été utilisées par les concepteurs, dont un mur solaire, la géothermie et la récupération de chaleur provenant du système de refroidissement des cuves.

Trinquer c’est voter

Acheter un produit Boréale, c’est voter. Voter pour de bonnes pratiques commerciales, pour des procédés de fabrication qui respectent le plus possible l’environnement. Les Brasseurs du Nord s’inscrivent dans ce courant émergeant d’entreprises qui intègrent les valeurs du commerce équitable et responsable dans leurs activités commerciales. La microbrasserie fournit chaque année quelque 1,2 million de verres fait de plastique recyclable. Ce qui représente pour l’entreprise un coût de 25 % supérieur à celui des verres non recyclables généralement utilisés. Elle a également versé une subvention de 60 000 $ à des scientifiques pour le recensement des ours polaires du sud de la baie d’Hudson. Cette étude a pour but d’évaluer l’effet des changements climatiques sur les populations d’ours polaires.

Fondée en 1987, la microbrasserie Les Brasseurs du Nord, est de propriété québécoise exclusive. Située à Blainville, dans un édifice de 55 000 pieds carrés, l’entreprise emploie près d’une centaine de personnes.
Elle fabrique, sous l’étiquette Boréale, six bières de type ale, soit la Boréale Rousse, la Boréale Blonde, la Boréale Cuivrée, la Boréale Noire, la Boréale Dorée et, plus récemment, la Boréale Blanche. Les brasseurs de la Boréale ont d’ailleurs été les premiers à offrir la bière rousse aux Québécois.

Soulignons en terminant que les bières de la famille Boréale sont brassées à partir d’ingrédients entièrement naturels et sont distribuées en exclusivité au Québec. La microbrasserie de Blainville produit annuellement 70 000 hectolitres de bière, soit l’équivalent de 850 000 caisses de vingt-quatre bouteilles.

16 février 2007

Billet week-end

Vu la mine des deux personnages, il est évident que la dame ne mange pas de ce pain-là.




Bon week-end!

14 février 2007

J’existe en ciel

J’existe. Voilà un constat tout ce qu’il y a de plus banal. J’occupe en effet un certain volume dans l’espace. Je mange, je bois, je génère des déchets organiques, j’aspire de l’oxygène et je rejette du co2.

J’existe.

J’existe, ça veut dire quoi au fait? Suis-je utile? Vais-je laisser quelque chose de bien après ma mort? Quel sera mon legs à ma famille et plus largement à ce monde? Aurais-je eu un impact positif sur mes semblables? Aurais-je su tisser des liens enrichissants avec les autres?

Je viens de lire que la personnalité est une interface qui nous permet d’interagir avec les autres et dans le monde qui nous entoure. J’aime le concept. Cependant, cette personnalité n’est pas toujours représentative de notre véritable identité. Elle est formée de cuirasses que nous enfilons tout au long de notre vie afin d’éviter certaines blessures. Ces cuirasses nous protègent, mais lorsque les dangers sont passés, nous continuons à les porter inutilement. Elles deviennent alors trop lourdes, encombrantes et parfaitement inutiles. Elles entravent nos mouvements et retiennent nos élans. Ce qu’on voit alors de vous n’est qu’un pâle reflet de votre véritable nature. Une armure rutilante dont la patine cache une surface ternie et tavelée par la rouille.

Alors, j’existe, mais de quelle façon? Suis-je bardé de cuirasses? Mon « interface » est-elle à jour? Mon « système d’exploitation » est-il désuet? Ai-je installé trop de «Firewall» dans mes échanges? Suis-je hébergé sur le bon serveur? Mon logiciel est-il suffisamment « convivial » pour les utilisateurs? Aurais-je besoin d’un redémarrage?

Désolé pour les utilisateurs qui ont connu des difficultés avec mon système. Je travaille actuellement sur une mise à jour ;-)

12 février 2007

Collaboration spéciale

Plusieurs lecteurs m’ont demandé d’inviter M. Pierre Grignon à s’exprimer dans ce carnet. Certains lecteurs de Blogue-Notes souhaitaient connaître le point de vue de M. Grignon, petit neveu du célèbre auteur Claude-Henri Grignon et ancien maire de Sainte-Adèle, sur le projet de revitalisation de notre centre-ville, aussi connu sous le vocable de « revitalisation de l’Îlot Grignon».

M. Grignon a aimablement accepté mon invitation. C’est avec un grand plaisir que je publie son texte. J’invite les lecteurs qui ne connaissent pas l’auteur Claude-Henri Grignon à lire cet article de Louise Cousineau publié dans Cyberpresse en août 2006.

Je reçois souvent des demandes d'opinion sur la vie politico-municipale de Sainte-Adèle. Le devoir de réserve d'un ex-maire veut que l'on soit prudent avec les prises de positions face au petit monde municipal. Je me suis permis une sortie incontournable lors de la publication malheureuse de ce torchon, je pèse bien mes mots, qui avait pour titre les Vraies belles histoires de Sainte-Adèle et qui prétendait souligner le cent cinquantième anniversaire de notre si belle ville. Ce mauvais livre fut un désastre pour Sainte-Adèle et je fus gêné d'en voir un exemplaire à Edmundston, chez les Acadiens, lors d'un passage pour une conférence... entre autres sur la beauté de Sainte-Adèle. Personne ne m'a tenu rigueur d'avoir exigé, et obtenu, le pilori pour ce mauvais portrait de nous-mêmes. Que l'auteure du mauvais livre trône encore à divers comités importants de la Ville et de la MRC à titre de mandataire du Conseil municipal me dépasse.

On me prie de dire ce que je pense de cette dénomination étrange d'ÎLOT GRIGNON. Si on m'avait demandé mon avis, j'aurais d'abord souligné que le parc porte déjà un nom propre composé: "Claude-Henri-Grignon". Les traits d'union s'imposent puisque c'est un nom propre composé. Il ne s'agit pas d'un prénom suivi d'un nom de famille. Ainsi on devrait écrire:"Henri Bourassa n'a jamais habité sur le boulevard Henri-Bourassa, pas plus que le curé Labelle n'a vécu sur le boulevard Curé-Labelle, et que sainte Adèle n'est morte à Sainte-Adèle, etc."

Risque-t-on de passer de "Parc Claude-Henri-Grignon" à "Îlot Grignon"? Ce serait très malheureux. Pour tout dire incroyable. Ce serait la guerre, surtout en ces temps où tout le Canada français, à l'exception de Sainte-Adèle, a célébré le cinquantième anniversaire des Belles histoires des Pays-d'en-Haut de ce même Claude-Henri Grignon. Je réserve mon jugement sur le fait que Sainte-Adèle est passée à des années lumières à côté de cet événement.

Je déplore que l'on donne seulement le nom de famille d'un personnage en toponymie. Ainsi peu de gens savent que la rue Grignon, à Sainte-Adèle, rend hommage au docteur Wilfrid Grignon, le père de Claude-Henri. Le docteur Wilfrid Grignon, mon arrière-grand-père, fut sans conteste le plus grand personnage, le plus grand bâtisseur de Sainte-Adèle. La rue Grignon porte donc à confusion et ne rend pas justice à un grand bonhomme. La rue nommée en l'honneur de Claude-Henri Grignon, à Sainte-Adèle, est plutôt la rue Valdombre, de son nom de plume de pamphlétaire.

Quant au concept lui-même, soit la revitalisation du centre-ville, je le trouve encore intéressant. Je dis "encore" intéressant, parce qu'il n'est pas nouveau. On peut se réjouir de la fermeture récente de trois stations services et de la relocalisation d'un gros centre de rénovation. La Ville doit aller de l'avant avec ce projet et créer un espace d'urbanisation qui accentue la notion de centre-ville. Tant l'histoire de ses développements successifs, et la géographie très vaste et très éclatée de son territoire font de Sainte-Adèle une ville dont le centre-ville manque terriblement de définition et de consistance. Tout ce qui favorisera la création harmonieuse d'un coeur urbanistique accueillant, fonctionnel, convivial et esthétiquement patrimonial sera bienvenu. Esthétiquement patrimonial, je le répète. Ça suppose également que le Ville fasse respecter les règles élémentaires d'affichage et de civisme qui composent son plan d'urbanisme et qui nous protègeraient contre tant de pollutions visuelles.

Pierre Grignon,
citoyen de Sainte-Adèle

08 février 2007

Double anniversaire

Le mois de février marque deux anniversaires : le mien (j’aurai 45 ans le 13), et celui de ce carnet. C’est en effet au début de février 2006 que je publiais mon premier billet. Durant cette année passée en votre compagnie, il s’est produit beaucoup de choses. Les faits marquants : l’affaire du baril de la rivière du Nord, et bien sûr, celle des mises en demeure qui a secoué non seulement ce carnet, mais également la blogosphère québécoise et française.

J’en profite pour remercier tous les carnetiers qui m’ont soutenu durant cette affaire. Ils sont trop nombreux pour les nommer tous. Je crois que la communauté virtuelle a démontré sa capacité à s’organiser rapidement et solidairement pour protéger la liberté d’expression. C’est une bonne nouvelle.

Je partage mon gâteau d’anniversaire avec vous tous! ;-)

Merci

La machine est en marche

Plusieurs lecteurs m’ont écrit pour me demander de parler d’un projet de condos dont sera prochainement victime la ville de Sainte-Adèle.

L’Harmonie, c’est le nom de ce projet qui prévoit 120 unités de condos dits de prestige au coin de la rue Morin et de la Montée du Paysan (après avoir cliqué sur le lien, faites défiler la page pour vous rendre au projet). Je vous épargnerai ma rengaine sur les condos et le style de «développement» qui sévit depuis quelques années sur le territoire adélois. La machine est en marche. Nous la regardons passée la bouche pleine de chips, une grosse bière à la main en lançant entre une poignée de gras trans et une lampée de bière : «ça pas d’allure!»

Puis on laisse aller.

Bactéries mangeuses de paysage, voilà ce que sont pour moi ces tristes projets immobiliers.

Et pour vous?

02 février 2007

Billet week-end

Billet week-end en hommage et à la façon de Rire collectif et Nard 6, deux blogues qui parviennent toujours à me dérider. Merci les gars, vous faites du bon boulot!

Le nouveau centre-ville de Sainte-Adèle compte attirer de nouveaux commerces et des professionnels de différentes disciplines. Blogue-Notes a mis la main sur une liste préliminaire et non exhaustive des futurs locataires qui ont exprimé leur intérêt pour notre ville.

Les sexologues: Thomas Turbé, Lilly Bido, Lulu Brique, A. Simon Moyne, Hall M. Binça, Gérard Manjoui et Mila Fourbin.

La plomberie Ovide Ledrin.

Le psychologue Léo Élébas.

Une avocate : Me. Athémise Endemeure.

La parfumerie chez Chris Chaput.

La boutique pour femme forte chez Aldo Large.

Bon week-end à tous!