«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»


— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism

29 mars 2006

Encore une étude, mon CHUM ?

Voilà, c’est fait. Je l’attendais cette nouvelle et elle vient de tomber : il y aura des dépassements de coûts pour le projet des deux mégahôpitaux de Montréal. 800 millions selon certains, plus de 2 milliards selon d’autres. Les enchères sont ouvertes! On avait pourtant effectué une étude de coûts.

Ce qui m’amène au sujet de mon billet : les études.

Sans études, il n’y a point de salut! Une étude à gauche, une autre à droite : attendons les études qui démontreront que… une équipe de chercheurs affirme que les… le comité d’étude s’est penché sur la question des…

C’est confirmé : le ridicule ne tue pas. Même que certains en font une carrière! Au Québec, impossible de réfléchir, de prendre des décisions, sans s’en remettre aux études. Tiens, en fouillant un peu, je suis persuadé qu’on dénicherait une étude là-dessus. Les spécialistes, chercheurs, commissions et autres comités de bienheureux, sont devenus le néocortex de notre société. Résultat : tout est fractionné, décortiqué, analysé jusqu’à l’absurde. Les idées avancent, reculent, vont à gauche à droite, au rythme endiablé des études. Ballet burlesque, chorégraphie clownesque, vaudeville politique.

Après l’arbre qui cache la forêt, nous avons maintenant l’étude qui gâche le projet. Certaines études et recherches sont essentielles, j’en conviens. Mais, les autres, celles qu’on brandit ou derrières lesquelles ont se cache lâchement, celles qui se contredisent, se confirment et se recontredisent. Celles qui infiltrent insidieusement notre esprit afin de le rendre malléable. Ces études-là, j’en ai sérieusement ma claque!

J’ai une idée : pourquoi ne pas financer des trouveurs plutôt que des chercheurs? Ça nous changerait un peu de l’ordinaire, non?

Photo : la Presse

20 mars 2006

Trouble de société limite

Récemment, l’émission Jeux de société abordait le délicat sujet des troubles de personnalité limite (borderline). Ce trouble affecte 2 % de la population canadienne. Il se manifeste par une puissante agressivité, de grandes colères, d’impulsivité, d’une tendance à la manipulation, de perturbation de l’identité et peut mener jusqu’à l’automutilation et ultimement au suicide.

Le malheur des uns ...
Les spécialistes observent une augmentation de la prévalence des maladies mentales au Québec, mais aussi ailleurs dans le monde. En fait, là où le mode de vie se « nordaméricanise », les individus deviennent de plus en plus anxieux, stressés, névrosés, épuisés. Le burn-out a maintenant de la concurrence : le burn-in ou présentéisme. Les psys identifient régulièrement de nouveaux troubles qui affectent mentalement un plus grand nombre d’individus. Les laboratoires pharmaceutiques voient leurs profits grimper en flèche grâce à la vente d’antidépresseurs, d'anxiolytiques et autres potions magiques destinées à soulager le mal qui nous ronge. Ça va mal dans la tête des gens et c’est payant!

fait le bonheur des autres.
Le mal de vivre est devenu un filon tellement rentable qu’on oublie de s’intéresser aux racines du malaise de peur que la source se tarisse. Les spécialistes se spécialisent, les chercheurs cherchent et des carrières se bâtissent autour des bouleversements climatiques de notre cerveau. Mais les recherches portent fruit et permettent de tirer de précieuses conclusions : cumuler deux emplois, faire des semaines à deux étages, s’endetter jusqu’au coup afin de consommer à outrance, être obnubilé par la performance semble avoir un impact négatif sur notre santé mentale. Lumineux! Je n’y aurais jamais pensé par moi-même. Plutôt que d’investir des millions dans des recherches dont les conclusions flirtent avec les vérités de La Palice, il ne suffirait que d’investir deux onces de bon sens pour trouver des remèdes qui n’ont pas besoin d’être brevetés. Nous pouvons passer une vie à étudier les effets d’une fuite d’eau au grenier : moisissures, humidité, odeurs, coulage. Nous pouvons aussi repérer et colmater la fuite. C’est bien d’étudier les effets d’un mode de vie déshumanisé sur le cerveau humain. Il faudrait peut-être songer aussi à s’attaquer à la source du problème : le trouble de société limite.

Comment ne pas sauter les plombs devant les nouvelles exigences de cette société de surconsommation et de performance où tu marches ou tu crèves? Les diffuseurs profitent de la manne et produisent des émissions aux titres révélateurs : À bout de souffle, Super woman ras-le-bol ou encore Dr Nadia qui enseigne aux parents en panne, la manière de reprendre le contrôle de leurs enfants disjonctés. Non contents de nous frapper quotidiennement aux incohérences de notre mode vie, nous aimons aussi assister, en haute définition, au spectacle de notre naufrage. Le tout commenté par des spécialistes en la matière.

La société limite a besoin de carburant pour bien fonctionner. Elle exige un apport quotidien de matière humaine qu’elle rejette une fois qu’elle en a extrait tous les nutriments. Le pilotage automatique est devenu pour trop d’entre nous le seul moyen d’avancer. Faire ce qui est prévu, remettre notre vie, nos valeurs dans les mains des « spécialistes » qui nous affirment connaître ce qui est bon pour nous, ce que nous devons écouter, penser, manger et croire.

À cause du rythme inhumain qu’elle impose, la société limite est une machine à broyer les gens. Un rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage et qui n’hésite pas à faire marche arrière si vous bougez encore un peu. La cadence imposée est impossible à maintenir. Comment s’étonner dans ce contexte, que les maladies mentales poussent comme de la mauvaise herbe entre les dalles de notre cerveau? Lorsque vous déraillez, un processus se déclenche afin de vous replacer rapidement sur la voie de la rentabilité. Le moins de thérapies possible, pas d’introspection ni de longues et coûteuses remises en question. On vous prescrit deux ou trois petites pilules colorées et vous sombrez dans un bien-être factice qui vous permettra de reprendre un train d’enfer jusqu’au prochain déraillement. Votre patron est content, l’entreprise est contente et l’assureur signe le chèque couvrant les coûts de votre bogue psychologique.

Ça roule, mais y a comme un bruit!
Heureusement, nous observons depuis quelques années un courant qui, timidement, émerge du brouhaha. Comme un petit clic agaçant qui vient gâcher le doux ronronnement d’un moteur bien huilé. Certaines composantes de la mécanique refusent désormais de se soumettre au rythme imposé. Des empêcheurs de tourner en rond se regroupent, se donnent une voie et essaient de couvrir le tapage assourdissant de la mécanique qui connaît de plus en plus de ratées.

Un plus grand nombre d’individus manifeste leur désir de reprendre le contrôle de leur vie, de prendre le temps de réfléchir à tout ça et de rebâtir leur existence avec des matériaux tout neufs. Le mouvement pour la simplicité volontaire en est un exemple. Les tenants de cette philosophie tiennent un langage à contre-courant : ralentir, prendre du temps pour soi, sa famille et ses amis. Des idées qui menacent les fondements du credo sociopoliticoéconomicoabsurde. La masse se désintéresse de la politique somnifère et surtout des politiciens, administrateurs sans vision de la société limite. Le « système », cette entité impersonnelle peuplée de ces fameux « Ils », n’est rien d’autre que la somme de nos choix individuels, collectifs et politiques. Nous croyons n’avoir aucun pouvoir sur ce système. Rien n’est plus faux. Nous oublions que nous en sommes à la fois le moteur, la cause et le résultat.

Troubles de personnalité limite, burn-out, burn-in, névroses, anxiété, épuisement professionnel, stress sont à mon avis des symptômes du trouble de société limite. Pour beaucoup d’entre nous, le quotidien est malheureusement devenu une source de détresse insoutenable. Il est temps de procéder à une profonde remise en question de notre mode de vie, de nos valeurs et de nos priorités. Malgré tous les « progrès », notre bilan de santé mentale n’a jamais été aussi navrant. Visiblement, quelque chose ne tourne pas rond.

Je vous propose un petit remède tout simple : la lucidité volontaire. Essayez-le, c’est gratuit et dangereusement efficace pour peu que l’on respecte la posologie : Consommer à volonté, tous les jours, jusqu’à la disparition des symptômes.

Liens :

Burn-in ou présentéisme

Simplicité volontaire

18 mars 2006

Le marcheur de Sainte-Adèle

Partout où je vais, il est là, il marche, tout simplement. Je ne l’ai jamais croisé dans un commerce. Une auréole de cheveux blancs en désordre sous la casquette, il marche. Affairé à sa tache, il regarde droit devant lui, imperturbable, et il avance. Qui est-il, d’où vient-il, où va-t-il, quelqu’un le sait? Vous l’avez sûrement vu vous aussi, il est partout! On le reconnaît de loin, il marche en se balançant lentement de gauche à droite en fixant un point qu’il ne semble jamais atteindre.

En fait, j’aime mieux ne pas savoir qui il est. Ça briserait le charme. J’aime bien qu’il soit le Marcheur de Sainte-Adèle.

17 mars 2006

Un débat chaud !

Le réchauffement planétaire est au cœur du discours des environnementalistes. Je souhaitais écrire un billet sur le sujet, mais en l’abordant sous tous les angles et de façon ouverte. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que le numéro de février 2006 du magazine scientifique Science et Avenir affichait le titre : Climat fou, faut-il y croire?

Je vous livre un résumé sans prétention de l’article en vous suggérant de vous procurer le numéro du magazine et de le lire en entier.

Le réchauffement planétaire serait-il, comme tant d’autres sujets de l’actualité, surexploité par les médias qui sont continuellement à la recherche de nouvelles à saveur catastrophique? Plusieurs scientifiques ont un avis qui diverge de celui des écologistes, mais nous avons rarement l’occasion de les entendre s’exprimer. Les groupes environnementalistes formeraient-ils un lobby empêchant l’émergence d’opinions contraires à leur rhétorique?

Un consensus se dégage au sein de la communauté scientifique : Le climat se réchauffe et la concentration de co2 est bel et bien en augmentation. En fait, elle atteint des niveaux inégalés depuis au moins 650 000 ans, selon les prélèvements de carottes de glace effectuées en Antarctique l’an dernier. Il est également admis que les trois quarts des émissions de co2 des vingt dernières années sont dus à la combustion fossile de charbon, de pétrole ou de gaz.

La température globale de surface a augmenté de 0,6 °C depuis 1861

La couverture neigeuse a diminué de 10 % depuis la fin des années 1960

Là où il y a dissension, c’est concernant les causes du phénomène et l’implication de l’activité humaine dans le processus de réchauffement. Autre élément de discorde : de combien de degrés la température globale grimpera-t-elle durant le prochain siècle? Les évaluations varient de +1,5 à + 4,5 °C.

Certains scientifiques affirment que la Terre connaît naturellement des cycles de réchauffement et de refroidissement. Les activités humaines ne joueraient pas un rôle significatif dans le réchauffement planétaire actuel.

Afin de compliquer encore plus les choses, certains chercheurs émettent l’hypothèse que les végétaux seraient les deuxièmes plus gros émetteurs de méthane! L’information reste cependant à confirmer.

Le réchauffement est bien réel, mais les causes sont difficiles à identifier avec précision et les effets à long terme complexes à évaluer. Je crois que dans un tel contexte, la prudence est de mise. L’incertitude quant à l’impact des activités humaines sur le réchauffement climatique n’autorise pas le laxisme environnemental. Le défi des générations futures sera de s’adapter aux nouvelles conditions climatiques, quelles qu’en soient les causes. S’il s’agit d’un phénomène naturel, notre devoir est de faire en sorte de ne pas empirer la situation. Une chose est certaine, nous assistons bel et bien à un changement climatique et les environnementalistes se doivent de veiller au grain. Peut-être forment-ils un lobby, mais je préfère un lobby environnementaliste à un lobby d’actionnaires sans scrupules pour qui l’environnement n’est qu’un obstacle à leur machine à profit. L’ingéniosité humaine n’a pas de limite. Sa propension à détruire non plus. Il faut arriver à trouver l’équilibre entre nature, technologie et environnement. Un défi passionnant!

Google Mars


Une nouveauté de Google. Vous pouvez explorer la surface de Mars. Passionnant! En plus, il n'y a aucun condo sur Mars et Jean Charest ne peut vendre aucune parcelle de territoire à des intérêts privés. Bonne visite!

13 mars 2006

Actualité ou publireportage?


Je vous propose cette découpure du journal La Vallée, édition du 10 mars 2006, qui tend à étayer ma thèse voulant que les hebdos locaux, les promoteurs et les municipalités s’adonnent à une espèce de copinage en plus de nous passer des publireportages déguisés en actualités. Dans cette édition, nous trouvons dans la section « actualité », un article dithyrambique sur le projet Delacroix. Le texte ne tarit pas d’éloges sur le bâtiment : ascenseur surdimensionné, isolation et insonorisation hors du commun, etc. Le bas de vignette est particulièrement éloquent : « Le projet Delacroix Sainte-Adèle est un village en soi, parfaitement intégré à sa ville et à son temps, ainsi qu’au paysage des montagnes des Pays-d’en-Haut ». Je suis désolé, Monsieur le journaleux, mais votre texte n’a aucune des qualités normalement associées à un article d’actualité. On dirait une brochure publicitaire! Je me demande combien cet article a coûté au promoteur.

Êtes-vous à ce point en panne de sujet pour nous servir un texte aussi insipide dans la section actualité? Votre journal est tellement saturé de publicités, que vous devriez mieux choisir vos sujets pour remplir les quelques colonnes qui restent.

Ce n’est pas de l’information,
mais vous allez quand même «la Vallée»!
Une autre publication Québécor Médiocre.

Une opposition qui fait boule de neige



Selon un sondage Léger Marketing /Journal de Montréal, plus des trois quarts des Québécois s’opposent à la vente d’une partie du parc provincial du mont Orford à des intérêts privés. Bonne nouvelle!

Le message est clair : les Québécois en ont assez de se faire condomiser. Bâtissez autant de condos que vous voulez en ville, je n’ai rien contre, mais s'il vous plaît, vos poulaillers en vinyle n’ont pas leur place dans le paysage d'un parc national.

Pour moi, le sondage révèle aussi que le pourcentage d’insatisfaction à l’endroit du gouvernement Charest se situe toujours au même niveau. Le compte à rebours s’achève, et la mascotte des intérêts privés va prendre le chemin des bancs de l’opposition. J’espère qu’il est vraiment prêt, cette fois-ci.

Photo Yves Tremblay, www.photohelico.com

07 mars 2006

La mauvaise foi déplace des montagnes

Le gouvernement Charest annonce un projet de développement résidentiel au mont Orford. Un projet de loi sera déposé à l’Assemblé nationnale afin de modifier la Loi sur les parcs rendant ainsi légale la vente du patrimoine naturel à des intérêts privés. Pierre Rodier, maire du Canton d’Orford dénonce le projet « On va soustraire du patrimoine québécois l'une des plus belles parties d'un parc national pour donner ça à des intérêts privés, qui vont faire de l'argent sur le dos des citoyens du Québec ». Si M. Rodier se cherche un emploi de maire dans une autre région que la sienne, j’espère qu’il lorgnera du côté de Ste-Adèle! Cette déclaration pour le patrimoine naturel québécois me fait chaud au cœur et me redonne un peu la foi en nos élus municipaux (juste un peu, faut pas s’emballer). Je vous fais grâce des magouilles libérales que semble cacher cette annonce. Les médias s’en chargeront bien mieux que moi. Retenons cependant que le gouvernement Charest démontre une fois de plus son asservissement aux intérêts privés.

La méthode Charest me donne la nausée : se débarrasser de ceux qui dérangent, modifier une loi, faire des promesses farfelues de rachat de terres et d’agrandissement des limites du parc afin de passer un sapin (un de ceux qui resteront debout) aux contribuables. Je ne sais pourquoi, mais pendant que j’écris ces lignes, un air s’impose à moi : libérez-nous des libéraux

06 mars 2006

Sainte-Adèle endosse la Charte des paysages

Finalement, j'ai obtenu une réponse de M. Dontigny, urbaniste à la ville de Sainte-Adèle, concernant la Charte des paysages naturels et bâtis des Laurentides. Monsieur Dontigny était en vacances, ce qui explique le retard de la réponse.

Le 18 octobre 2004, le Conseil municipal a adopté une résolution (2004-464) à l'effet "que la Ville de Sainte-Adèle endosse la Charte des paysages naturels et bâtis des Laurentides."

J’invite tous ceux et celles qui s’intéressent aux enjeux reliés aux impacts du développement sur notre paysage à lire attentivement le document. Notre ville endosse cette charte. À nous de veiller à ce qu’elle en respecte les termes.

Télécharger le fichier PDF de la Charte

La ville de Saint-Eustache innove en invitant ses citoyens à s’exprimer sur la politique de l’eau en répondant à un sondage en ligne. Cette initiative originale devrait inspirer d’autres municipalités. Par exemple, notre ville pourrait sonder l’opinion publique sur des projets importants comme la revitalisation de l’Îlot Grignon. Cette formule, contrairement à un référendum, permet d’obtenir plus qu’un oui ou un non. Il y a des villes qui innovent et d’autres qui se contentent d’être un wagon de queux. Bravo à l’administration municipale de Saint-Eustache.

Voir le sondage

02 mars 2006

Une charte qui a disparu dans le paysage

Récemment, j’ai communiqué avec le Conseil du paysage québécois pour savoir si la ville de Sainte-Adèle est signataire de la Charte du paysage. La réponse ne m’a pas étonné : non. M. David Belgue, président du conseil, me signalait l'existence d'une charte des paysages naturels et bâtis des Laurentides à laquelle notre ville aurait peut-être adhéré. J’ai tenté de communiquer avec le Conseil régional de l’environnement des Laurentides qui apparemment possède la réponse à ma question, mais en vain. J’ai également tenté d’en savoir plus auprès du service de l’urbanisme de Sainte-Adèle : aucune réponse, pas même un accusé de réception. Je commence à me dire que toutes ces chartes et ces comités ne servent probablement à rien. Un « show de chaises » pour « intervenants »!

Pendant ce temps, les promoteurs mettent les bouchées doubles et accélèrent la cadence afin de condomisé le plus de paysage possible avant que les « intervenants » n’interviennent. L’idée d’un comité vigile indépendant me hante de plus en plus!

Qui a créé le nom des Laurentides ?

Malgré le faible taux de participation à mon petit questionnaire (12 votes), je vous livre comme promis la bonne réponse.

La bonne réponse est : François-Xavier Garneau

C’est l’historien François-Xavier Garneau (1809-1866) qui en 1845, dans son Histoire du Canada, attribua le nom de Laurentides à la chaîne de montagnes qui suit un cours parallèle au fleuve Saint-Laurent, d’où le nom : Laurentides.
Bravo aux gagnants. Merci à tous les participants. Je suis jaloux de Luc qui en seulement 24 h a déjà 31 votes d'inscrits à son sondage Métro/Iga, alors que le mien est en ligne depuis une semaine. ; )