
Ce qui m’amène au sujet de mon billet : les études.
Sans études, il n’y a point de salut! Une étude à gauche, une autre à droite : attendons les études qui démontreront que… une équipe de chercheurs affirme que les… le comité d’étude s’est penché sur la question des…
C’est confirmé : le ridicule ne tue pas. Même que certains en font une carrière! Au Québec, impossible de réfléchir, de prendre des décisions, sans s’en remettre aux études. Tiens, en fouillant un peu, je suis persuadé qu’on dénicherait une étude là-dessus. Les spécialistes, chercheurs, commissions et autres comités de bienheureux, sont devenus le néocortex de notre société. Résultat : tout est fractionné, décortiqué, analysé jusqu’à l’absurde. Les idées avancent, reculent, vont à gauche à droite, au rythme endiablé des études. Ballet burlesque, chorégraphie clownesque, vaudeville politique.
Après l’arbre qui cache la forêt, nous avons maintenant l’étude qui gâche le projet. Certaines études et recherches sont essentielles, j’en conviens. Mais, les autres, celles qu’on brandit ou derrières lesquelles ont se cache lâchement, celles qui se contredisent, se confirment et se recontredisent. Celles qui infiltrent insidieusement notre esprit afin de le rendre malléable. Ces études-là, j’en ai sérieusement ma claque!
J’ai une idée : pourquoi ne pas financer des trouveurs plutôt que des chercheurs? Ça nous changerait un peu de l’ordinaire, non?
Photo : la Presse
1 commentaire:
Nous devrions inclure dans les dépassements de coûts, le prix des études effectuées pour établir les coûts du projet. N'oublions pas que ceux qui pondent ses études sont payés grassement, alors que la qualité de leur travail est carrément indécente.
André Bérard
Publier un commentaire