Dans le cadre de la saga des élus bradeurs de biens publics et de patrimoine, je vous propose l’histoire suivante. Elle se déroule à Trois-Rivières et concerne le Parc Roland-Leclerc, le boisé des Plateaux et les installations sportives. Vous trouverez l’histoire complète sur le carnet tenu par Esperanza : Exlibrex. C’est une histoire qui parle de citoyens qui relèvent les manches et la tête et qui AGISSENT! Il y a là un exemple pour les Adélois apathiques qui laissent le maire et la chambre de commerce tracer la destinée de notre ville.
Je vous propose un bref extrait, histoire de vous mettre en appétit.
«Ce qui nous appartenait collectivement
En 1966, mon père fait l’acquisition d’une maison à Trois-Rivières, dans le quartier St-Jean-Baptiste-de-la-Salle. C’est dans cette maison que j’ai grandi entre les âges de 6 et 20 ans. Nous étions dans les premières familles à nous installer dans ce petit quartier appelé « Les plateaux verts ». Magnifique quartier situé sur le plus haut plateau de la ville de Trois-Rivières, à proximité de la Rivière St-Maurice et où les boisés et espaces verts étaient encore nombreux.
Au fil des ans, ce quartier s’est développé beaucoup et il est, encore, un lieu de prédilection pour de nombreuses jeunes familles Trifluviennes. Lors de mon arrivée dans ce quartier, l’école venait tout juste d’être construite. Elle comptait environ une douzaine de classes de la première à la septième année. Autour de l’école, il y avait un petit boisé (petite pinède de pins gris) dans lequel les nombreux sentiers permettaient de folles promenades à vélo. C’est là que j’ai bâti mes premières cabanes. C’est là que j’ai pris le goût de la nature. C’est là que j’ai appris ma vie.
À l’Automne dernier, le Maire de la Ville, a, avant la tenue des élections municipales, « promis » de vendre une partie du boisé à un promoteur privé pour la construction d’immeubles à logements! Puis, les élections eurent lieues et, l’annonce de la vente des terrains faites. Naturellement, les citoyens se sont levés et ont manifesté leur désaccord avec le projet de dilapidation d’un patrimoine collectif important pour eux. Puis, de fil en aiguille, un comité de citoyen a été mis sur pied pour protester contre cette décision prise à huis clos. Selon les règles établies, les citoyens entendaient procéder à la signature du registre pour demander la tenue d’un référendum sur le sujet.»
La suite sur Exlibrex. N'oubliez pas que les carnets sont écrits de façon antichronologique. Il faut donc commencer par la fin.
«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»
— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism
17 mai 2006
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire