«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»


— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism

03 juillet 2006

Le mystérieux baril de la rivière du Nord

MISE À JOUR DE CE BILLET DANS LES COMMENTAIRES

Le sentier de la Rivière-du-Nord s’emprunte depuis la chênaie du mont Baldy et longe la rivière pour rejoindre la piste linéaire quelques kilomètres plus au nord. Dimanche dernier, ma copine et moi décidions d’aller faire de la photo de champignons le long du sentier. Lors d’une pause près de la rivière, j’ai remarqué la présence d’un gros baril noir échoué sur la berge. Manifestement, le baril en question a dû descendre la rivière depuis un point situé en amont, car on peut observer les multiples lacérations infligées par les arêtes des rochers lors de son périple à travers les eaux tumultueuses de la rivière.

Le baril est rempli de « quelque chose » qui le rend impossible à soulever (du moins en ce qui me concerne et je suis d’un assez bon gabarit). Mon inquiétude est la suivante : que contient ce baril? Une substance toxique ou dangereuse qui finira tôt ou tard par se déverser dans l’environnement?

J’ai l’intention de signaler l’affaire à la municipalité de Sainte-Adèle. Il serait possible avec un VTT, une remorque et un treuil de retirer ce mystérieux baril potentiellement dangereux de ce site fréquenté par des randonneurs et des familles de Sainte-Adèle.



Sur le côté du baril, on peut lire les inscriptions suivantes :
C.T.C. 43-210 LITRES
D.O.T 34-55 HUNTER





Mes recherches m’ont permis de décoder partiellement l’inscription :

C.T.C. (Centre de transports Canada)
D.O.T. (Department of Transport)

À par le 210 litres, le reste est un mystère pour moi. Peut-être qu’un de vous connaît-il la signification du « 34-55 HUNTER» et du « 43 »?

L’affaire me paraît louche et je vais tenter, si la ville ne donne pas suite à ma requête, de porter l’affaire à l’attention de la Sûreté du Québec qui recherche peut-être ce baril et son contenu.

Je vous informe de l’évolution de ce dossier. Si vous avez des informations permettant d’illucider le mystère du baril de la Rivière-du-Nord, n’hésitez pas à me les communiquer dans les commentaires ou Écrivez-moi

7 commentaires:

Anonyme a dit...

Bonjour,

Selon nos connaissances, les chiffres représentent la capacité du contenant soit 210l ou bien 34-55 gallons.

Dommage que le baril ne soit pas sur le coté où les inscriptions "UN" sont inscrites cela donne une bonne idée du potentiel de son contenu...

voir: http://www.mausercorp.com/tech_main.asp?currentPage=Guidelines

J'imagine que la Ville va prendre en charge avec l'aide des spécialistes, l'enlèvement, le traitement et la disposition finale de ce contenant et surtout de la "belle surprise" de son contenu !

Bravo pour votre geste.

André Bérard a dit...

Merci pour ces renseignements et surtout pour le lien qui en dit plus long sur le baril.

Il est étonnant que la « belle surprise » comme vous le dites si bien ne se soit pas encore répandue. En effet, près du baril, un petit cercle de pierres contenant des cendres indique que des personnes se rendent à cet endroit pour faire des feux. La nature humaine étant ce qu'elle est, il est étonnant que personne n'ait encore percé le contenant juste pour voir l'effet que ça ferait. Soulignons qu'en aval de l'emplacement du baril se trouvent des chalets où des gens se baignent dans la rivière qui serpente.

André Bérard a dit...

MISE À JOUR

À la suite du commentaire de MSDSX, je suis retourné à la rivière du nord afin de m'assurer qu'il n'y avait pas d'autres inscriptions sur le baril. Je n'ai trouvé que les informations supplémentaires suivantes : la date de fabrication du baril : 09/04/1988 et cette mise en garde « Réservé au produit d'origine. Ne pas réutiliser à d"autres fins ».

Nous sommes finalement parvenus à soulever le baril afin de l'inspecter, mais il n'y a aucune autre inscription. Nous n'avons pas décelé de fuite, ce qui est une bonne nouvelle.

Voilà

Anonyme a dit...

Avez-vous pensé à contacter le Ministère de l'Environnement?
Je crois que les inscriptions relevées correspondent aux spécifications du contenant plutôt qu'au contenu. Quand il est écrit de ne pas réutiliser le contenant, c'est probablement qu'il a contenu une matière dangereuse. Le fait que l'étiquette qui identifiait ce produit a été enlevée pourrait signifier que le baril a été vidé et ensuite réutilisé pour disposer d'un autre produit. Qu'il se soit ensuite retrouvé dans ou près de la rivière est plutôt imquiétant!
Pour le récupérer, analyser le contenu et en disposer selon les règles, on parle probablement d'un millier de dollars ou plus.
Qui va accepter de payer?

S.V.P. tenez-nous au courant.

Jean-Pierre St-Germain

Anonyme a dit...

Autre élément d'information:

La signification du mot Hunter:

C'est la marque du fabricant du contenant:

H070 Hunter Drums Ltd.,
Burlington, Ontario, Canada
11/08/82 Hunter Drums HA210-L-Ring & Open Top Type

Tu trouveras aussi des informations au sujet de ces contenants sur le site de l'Agence canadienne d'inspection des aliments à l'URL suivante:

http://www.inspection.gc.ca/francais/ppc/reference/h3f.shtml

Il y a toute une série d'information sur l'utilisation de tels contenants en lien avec le contact ou non de leur contenu avec des aliments... Peut-être est-ce maintenant possible de pousser un peu la recherche sur le sujet...

À suivre!

André Bérard a dit...

MISE À JOUR 5 juillet 2006

Aujourd'hui, le 5 juillet, le baril sera récupéré par une équipe composée de membres de différents services de la ville de Sainte-Adèle. Reportage complet et photos à suivre.

AB

Anonyme a dit...

Keep up the good work. thnx!
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