«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»


— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism

18 mai 2007

Et pourtant, il coule !

Au lendemain de l’entente «historique» concernant la protection de la Rivière du Nord et à la veille de la journée de L’environnement de Sainte-Adèle, voici un aperçu de la soupe que crachait aujourd'hui le «fameux» tuyau d’égouts directement dans la rivière. Vu la couleur, il ne s’agit manifestement pas de numéro 1 ni de numéro 2 (si vous voyez ce que je veux dire).



Devinez où ce bouillon chimique a terminé son périple? Dans la rivière!



Bon week-end !

Photos : Éric Veilleux

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Ouache! Même chose au station de pompage "Montée du paysan" (sur le rue morin)...

André Bérard a dit...

Je rappelle à mes lecteurs que ce tuyau déverse à pas plus de 100 pieds de l'usine d'épuration. Je rappelle également qu'il a été volontairement brisé afin que son contenu se déverse dans la rivière.

Allez chers administrateurs, faites un geste. Laissez tomber l'achat d'une remorque radar qui ne servira strictement à rien pour la prévention (j'ai des études en main qui le démontrent) et investissez dans la réparation de ce tuyau. Hiérarchiser les priorités, ça vous dit quelque chose?

OMO-ERECTUS a dit...

Non mais, c'est quoi cette affaire-là?

Bon... Cela dit, la Loi sur la Qualité de l'environnement n'impose-t-elle pas des pénalités à qui pollue ou tolère que soit pollué une rivière?

Un coup de fil au MEQ, ca coûte rien!

ma mère disait toujours... a dit...

Non mais vous ne le saviez pas, je n'ai aucune étude sur le sujet mais je sais pour l'avoir vu de mes yeux que le trop plein des usines d'épuration est déversé...dans nos cours d'eau. J'habite au bord de la Rivière des Prairies et nous sommes témoin de ce fait depuis des années. Alors lorsque celà arrive, oui, il y a des jours de numéro 2, et il y a des jours de broue blanche dont on ne connait pas l'origine. Beaucoup de citoyens ont dénoncé cette calamité mais les élus tournent autour du pot si j'ose dire...Et ensuite ils osent refuser d'élargir Les rapides du Cheval Blanc où il y a de nombreux accidents durant l'été, sous prétexte d'éventuels dégats environnementaux (celà détruirait la faune et la flore de la rivière), je suis bien d'accord mais ne font-ils pas des dommages environnementaux lorsqu'ils déversent toutes ces broues? Je m'énerve là et je comprends votre révolte mais sans vouloir vous décourager je ne sais vraiment pas comment les faire bouger...