«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»


— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism

23 novembre 2007

Méchants pas gentils médias!

Mon éditorial publié dans l'Accès du vendredi 23 novembre 2007.

[Les Adélois recevront bientôt dans leur boîte aux lettres un dépliant faisant le point sur les multiples poursuites et litiges impliquant la Ville de Sainte-Adèle, Marc Lupien, Lise Proulx et la société en commandite du Sommet Bleu. Selon le document, le montant des poursuites intenté par les citoyens s’élève à près de 6,8 millions de dollars, incluant le recours collectif représenté par Michel Sarazin, résident du Sommet Bleu, qui au nom d’un groupe de citoyens, réclame des dédommagements pour avoir ingurgité, sans l’avoir commandé, un ragout de raton (sans coliformes fécaux, il faut le préciser), mijoté dans le bassin d’eau potable du Sommet Bleu.]


Véritable diatribe contre les médias, le mot de la mairesse qui introduit ce «dépliant explicatif» qui affirme présenter la vraie de vraie version des faits, se révèle n’être qu’une inutile et couteuse entreprise de relations publiques, pour le moins inusité, visant à astiquer les armoiries de la Ville dont la patine est mise à rude épreuve dans le climat politique abrasif adélois. Se posant en victime des médias, la mairesse Houle pousse, possiblement sans leur consentement, son administration sur la ligne de front dans une guerre qu’elle semble à tout prix (à n’importe quel prix) vouloir mener contre les médias régionaux et nationaux. Loin de moi l’idée de démêler ici cet enchevêtrement juridique qui oppose des citoyens et leur ville. Ce qui me pique et m’irrite, ce sont les accusations ouvertes qu’elle lance aux médias. Visiblement, cette mairesse non élue, habituée aux coulisses, aux messes basses et aux murmures, a de la difficulté à gérer le volet «relations avec les médias» du poste qu’elle doit occuper pour un court laps de temps.

Expliquant le mutisme de la Ville dans l’affaire Lupien par l’observation de la règle du sub judice «laquelle impose aux parties impliquées dans des litiges judiciaires une retenue dans leurs commentaires hors cours», la mairesse pousse le bouchon trop loin en affirmant : « force est de constater que la municipalité, ses dirigeants et élus, en respectant cette règle juridique, se sont malheureusement désavantagés face à des campagnes médiatiques faites à leur détriment. Des personnes, organismes et médias ont profité de cette position de la municipalité pour l’attaquer sans ménagement. Elle accuse ici les médias de fomenter des campagnes médiatiques contre la Ville et d’avoir profité de sa mauvaise position. Ça s’appelle un procès d’intention.

Par ses propos, la mairesse insulte à la fois les médias et la profession de journaliste. Elle nous accuse — elle ou ceux qui tirent les ficelles — de collusions avec Marc Lupien. Que la mairesse sache que nous, journalistes, observons aussi des règles. Elles ne portent pas de noms latins, mais nous y sommes tout de même très attachés : «les journalistes servent l'intérêt public et non des intérêts personnels ou particuliers. Ils ont le devoir de publier ce qui est d'intérêt public» stipule le guide de déontologie de la fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). L’affaire Lupien est de toute évidence d’intérêt public. À maintes reprises, Éric-Olivier Dallard, rédacteur en chef de l’Accès et moi-même avons tenté de communiquer avec la mairesse remplaçante et avec sa bouée de sauvetage, le greffier Rousseau, afin de connaître leurs versions des faits et de la publier. Étant la cible d’un boycottage de cette administration, nous n’avons malheureusement rien à écrire sur eux. Marc Lupien, quant à lui, répond à nos questions et fournit des documents étayant ses affirmations. En publiant la version des faits du citoyen Lupien nous ne menons aucune «campagne médiatique», nous faisons simplement notre travail de journaliste. Nous aurions fait le même travail pour l’Administration adéloise si elle avait simplement accepté de nous parler.

À travers ce dépliant, la mairesse souhaite rétablir des faits. Je m’étonne qu’elle n’ait pas opté pour un moyen qui a fait ses preuves, peu couteux et véritablement transparent: la conférence de presse. Imaginez: vous convoquez les médias, vous leur remettez un communiqué, vous répondez à quelques questions et le tour est joué. Beau, bon pas cher. Je crois que vous avez ignoré cette possibilité, car vous ne souhaitiez pas faire face aux journalistes, vous savez, ceux qui posent des questions auxquelles il faut répondre. Je crois aussi que pour certains, cette approche est beaucoup plus rentable. Combien aura coûté cette «mise au point?»

Petite politique, «agenda caché», prise de décisions en petit groupe, sont les termes utilisés par le conseiller Guinard pour expliquer sa démission. J’espère que vous êtes consciente, Madame la mairesse, que vous devez impérativement revoir votre «style», car il ne passe carrément pas.

Sachez que : même perdue dans un labyrinthe, il faut se méfier de la main secourable que l’on vous tend. Rien ne vous garantit que c’est vers la sortie que l'on souhaite vous conduire. Vous me suivez?

22 commentaires:

Anonyme a dit...

Je n'ai aucune compétence juridique mais j'ai beaucoup de difficultés à imaginer que M.Lupien et Mme Proulx ont subi des dommages (qu'ils soient moraux, atteinte à la réputation, etc) pour une valeur de quelques $6 million.
Malgré tout ce que vous en dîtes, André, ce dépliant m'en a appris plus sur les détails de ces affaires que les articles des journaux.
Continuez de nous informer car nous avons grand besoin de l'être, mais soyez prudent quand vous semblez prendre parti pour ceux qui poursuivent la ville. Tout n'est jamais tout noir ou tout blanc.
Un jour, c'est à espérer, la justice mettra un peu de bons sens dans ces affaires. Autrement, aucune personne normale n'osera faire de la politique municipale de peur de déplaire aux riches et de se ramasser avec des actions en justice.

Jean-Pierre St-Germain

Anonyme a dit...

Pierrot qu'est ce la richesse d'une personne vient faire dans le débat?

Au moins M. Lupien a le mérite de se défendre avec son argent tandis que notre dictatrice utilise notre argent pour nous défendre de quoi? un droit de passage? des lumières sur une croix?

Vous avez une mentalité du genre adélois.

André Bérard a dit...

@ Pierrot

Votre commentaire démontre bien que la stratégie de la Ville fonctionne: vous avez l'impression de mieux comprendre le dossier, alors que vous n'avez que la version de la municipalité. En ce qui me concerne, j'ai la chance de pouvoir consulter les deux dossiers. Tous les observateurs avisés qui ont comme moi la possibilité d'accéder à l'ensemble des documents partagent pratiquement tous le même avis. Je vous demande de ne pas insulter mon intelligence : peut-on simplement faire un bon travail de journaliste sans être taxé de favoritisme? Ce raisonnement devient lassant. Je ne suis ni pour ni contre M.Lupien et ni pour ni contre la municipalité. Les faits (les vrais) existent. Seulement, ce n'est pas uniquement dans le dépliant qu'ils se trouvent. Les concepteurs ont omis d'inclure dans leur dépliant quantité d'éléments que j'ai sous les yeux. Je n'ai pas l'autorisation de les dévoiler ici. Comme vous le soulignez, la justice mettra un peu de bon sens dans cette affaire. La patience est de mise.

Le procès sera une véritable pièce d'anthologie.

Anonyme a dit...

" Une anthologie est un recueil de morceaux de poèmes choisis en prose ou en vers. Elle n'a d'intérêt que si les différents extraits ou textes choisis présentent une certaine cohérence dans les thèmes développés ou le style employé."

@ M.Bérard

Merci de rehausser le contenu des échanges.

@ Pierrot

Je pense moi aussi que M. Bédard semble prendre parti pour ceux qui poursuivent la ville; mais il est vrai que nous ne connaissons pas tout les dossiers. Encore un peu de patience...en attendant qu'André nous apporte plus de "lumières" !!!

Anonyme a dit...

même après le départ de Mongeau et Cardinal dans des circonstances troublantes et le coming out de Barbeau et l'exit de Guinard y'en a encore qui prenne pour la ville.


pathétique.

Anonyme a dit...

Pour information aux lecteurs de ce blogue suite à la réception du dépliant de la ville deux numéros de dossiers de cour sont erronnés soit celui de Michel Sarrazin (recours collectif) le bon numéro est le suivant 700-06-000003-071 et la dernière poursuite contre Marlène Houle le bon numéro est 700-17-004636-071

L'oeil anonyme

André Bérard a dit...

Si l'œil anonyme a raison, voilà une belle démonstration du manque de rigueur des auteurs d’un dépliant qui prétend «informer correctement avec des faits précis.» Pour rassurer Filou et Pierrot: je connais un avocat qui analyse actuellement ces dossiers tragicomiques. Cela m'étonne que vous ne l’entendiez pas rire d'où vous êtes. Je vais pour l'instant m'abstenir de commenter des éléments dont je ne peux pas vous parler. Mais ça viendra, c'est une promesse.

Anonyme a dit...

ou est Omo erectus ? j'aimerais bien avoir ses commentaires

Anonyme a dit...

cher Andre
Je pense moi aussi que vous semblez prendre parti pour ceux qui poursuivent la ville
je me questionne sur le role d'un journaliste
est ce?
1- raporter la nouvelle
ou
2- commenter la nouvelle
ou
3- emmetre une opinion

André Bérard a dit...

@ anonyme 8:43 pm

La réponse à votre question : les trois!

Rapporter la nouvelle, ça on le comprend.

Commenter la nouvelle : est-ce vraiment nécessaire de vous dresser la liste des journalistes qui le font?

Émettre une opinion : pas de problème, ça dépend du contexte.

Lorsque j'écris dans le journal Accès, je n'émets jamais d'opinions. Je fais toutefois, à l'occasion, de l'éditorial : Commentaire ou article de fond où est exprimée l’,opinion, d’un journaliste, de la direction d’un journal, d’une revue, signé ou non, portant entre autres sur l’actualité, une orientation générale. Ça, c'est ce que les élus n'aiment pas.

Pour ce qui est des opinions, je me contente de les publier dans ce blogue en les identifiant comme tel à l'aide du libellé «opinion.»

Je savais pertinemment qu'en publiant ce texte, la machine antiBérard de l'Hôtel de Ville se mettrait en branle. Ça me rappelle une certaine époque.

Maintenant que l'Administration est bien épaulée par une firme spécialisée, j'imagine qu'ils vont tout tenter pour faire de moi et de tout ceux qui posent un regard critique sur le dossier Lupien, des ennemis de l'État. Un journaliste doit être curieux et tendre l'oreille, sans a priori, à tous ceux qui souhaitent s'exprimer. Lupien a le droit d’exprimer sa version des faits, tout comme la Ville

Pour le reste, les juges jugeront.

Anonyme a dit...

Il est vrai quand regardant l'historique de votre blogue, on pourait résonnablement pensée que tout votre travail consiste a une oposition sytématique de toutes les politiques de la ville.Et même avec une persévérence qui frole l'acharnement.
Quand j'ai commencé a vous lire il y a quelques années, j'ai penser tout de suite être tombé sur un blogue environnementale ou de développement durable, mais je me suis vite aperçu qu'il était plutot politique et gare aux contestataires.Vos réponses étaient parfois très virulente envers la contradiction.
A part quelques exeptions ,tous les notes étaient dirigées contre la ville.
Il est vrai que cette administration aurait du avoir des cours de management et de communication avant d'être élus,mais le probleme c'est que ce ne sont pas des professionels que nous avont élus.Je ne veux pas prendre leur défense car j'ai bien hate de ne plus les voir.La prochaine fois ,il faudrait faire un peu plus attention sur les personnes que nous allons élire.
Voila, c'est le sentiment qui se dégage de votre blogue,ce qui ne retire en rien votre travail journalistique.

Anonyme a dit...

@ pierre leblanc

Ce qui manque a cette bande de tarla, c'est du JUGEMENT.

malheureusement il n'y a aucune formation pour ce genre de truc.

Je te félicite André pour ton travail bloguiste et journaliste. Les pauvres adèlois ont vite oublié la mise en demeure qu'il ton servi.

Comme un des anonymes Je ne peux pas comprendre la réactions des gens d'ici.

Anonyme a dit...

On a les gouvernements qu'on mérite dit-on! On verra dans les prochaines années si nous avons appris des expériences du présent.
J'approuve André, je veux qu'il donne son opinion et non seulement rapporter de l'information, ce qui ne veut pas dire que je sois obligé d'être d'accord avec lui ou lui avec moi.
Pour l'affaire Lupien, je trouve que c'est une farce monumentale et j'espère que la justice renverra les belligérants des deux côtés à leur classe de maternelle 101.
Les cours de justice sont pleines et les causes y prennent une éternité, il faut cesser de les utiliser pour régler des chicanes de clôture.

Jean-Pierre St-Germain

André Bérard a dit...

@ Pierre Leblanc

Votre commentaire me touche. Laissez-moi vous expliquer ma position. Vous avez raison : au début, mon intention était de traiter principalement des questions environnementales et de développement durable, des sujets qui me préoccupent et qui selon moi, sont d'une importance capitale. Ce blogue a pris une tangente politique en partie à cause des commentaires de ses lecteurs, qui tendaient systématiquement vers la politique, la Ville, etc. De plus, au fil du temps, certains d'entre vous ont commencé à communiquer avec moi. Courriels, documents, «enveloppes aux trésors» et mêmes certaines rencontres sollicitées par vous gravitaient autour de la Ville, des élus, des magouilles (et ça continu).

C’est donc par la force des choses que Blogue-Notes est devenu ce qu’il est. Je dirais : à la demande générale ;-)

Rassurez-vous, je n’ai aucun problème avec la contradiction, le débat ou le choc des idées. Au contraire, je crois que ce sont les ingrédients de base de la démocratie municipale. Seulement, j’aime bien qu’il y ait des arguments, du contenu derrière les commentaires. Les débats ne se résument pas à être pour où contre, point final. Encore faut-il étoffer son point de vue avec des argumentaires dignes de ce nom, qui permettront aux lecteurs et à moi-même de mieux réfléchir et de mieux comprendre. Cependant, quand un lecteur affirme une chose qui est contredite par un document que j’ai sous les yeux, mon devoir est de le souligner.

Vous faites référence à la virulence, qui en effet fait partie intégrante de ma personnalité. Les propos mordants n’ont jamais tué personne. Je préfère cent fois une Ville où il est possible de débattre, à une Ville où règne une paix artificielle, maintenue en vie par un poumon artificiel.

J’adore et je crois en cette ville. Je l’ai choisie.

Finalement, votre commentaire me touche, car ce matin, en sirotant mon café, je réfléchissais justement à l'avenir de ce blogue et aux sujets que j'ai délaissés au fil du temps.

Anonyme a dit...

A monsieur Bérard L'Oeil Anonyme a raison les numéros donné ne sont pas les bons celui de Michel Sarrazin resssembl beaucoup on a indiqué 700-17.... dans le dépliant et c'est 700-06
On a vérifié.


Des observateurs

André Bérard a dit...

La vigilance de mes lecteurs m'étonnera toujours! Merci!

Anonyme a dit...

Pourquoi élire des citoyens ordinaires pour ensuite engager une firme spécialisée en communication?
Peut-être serait-il "lumineux" d'élire des gens qui communiquent naturellement? Je trouve qu'André Bérard est le spécialiste en communication du citoyen. En plus, il nous donne la chance de s'exprimer via son blogue...sans frais! Même T.V.A. charge 4,99$ pour l'accès a son blogue sur "Occupation double"...

Anonyme a dit...

@ Pierre Leblanc

Monsieur Leblanc , quand vous dites l'ACHARNEMENT de M. Bérard dans ses commentaires sur la ville , je crois que vous poussez un peu fort.

Que voulez-vous , ce n'est pas la faute de M. Bérard si les élus et fonctionnaires de la villes sont impliqués dans des dossiers litigieux et parfois en conflits d'intérêts. J'irais encore plus loin , certains dossiers des dernières années à la ville sont sous enquêtes au criminelles.

De plus ,certains médias nationaux ont jugés pertinents et d'intérêt publique les dossiers de Sainte-Adèle pour en faire leurs nouvelles.

Monsieur Leblanc , à lire vos cemmentaires , je ne serai pas surpris que vous soyez un proche de l'administration de notre ville.

En terminant M Leblanc, en ce moment vous n'avez que des dossiers litigieux entre la ville et des citoyens , des regroupement et autres.

Je crois que vous êtes un fidel lecteur de ce blog , SI l'organisation de la ville continue à ignorer plusieurs litige à l'intérieur de son organisation , il y aura des histoires d'horreurs de gestion interne qui seront dévoilés au grand jour ! Je peux vous confirmer que mes sources d'informations sont BÉTONS.

Anonyme a dit...

J'ai visionné l'assemblée du conseil. Ce qui m'a le plus surpris c'est la résolution visant à former le comité de sélection pour la nomination du nouveau D.G. J'ai jamais entendu ou vu dans ma vie des employés siéger sur un comité pour l'embauche de leur patron c'est une première et non des moindres. Il y a fort à parier que ces dames se choisiront un boss à leur mesure...

Il n'y a vraiment qu'à Ste-Adèle qu'on peut voir cela. Peut-être qu'en plus d'une firme de relations publiques ils devraient penser à une firme spécialisée dans l'embauche de cadres appelée dans le milieu professionnel des chercheurs de têtes afin de leur soumettre des candidatures et que le conseil décide.

Qu'en pensez-vous?


L'imbécile du coin

Anonyme a dit...

@ GCP 4:12

Je pense que n'avez pas lu correctement mon message.Relisez le bien et vous constaterez que je ne remet pas en cause le travail de M.Bérard et ne ferme les yeux sur les déboirs de la ville.
MOn Message était simplement une réflexion personnelle sur le cheminement de ce blogue.
Je puis vous assurer aussi que je ne fait partie d'aucune amicale municipales.
Et comme dirait M.Bérard, si vous avez de l'information( en béton) a nous faire partager, n'hesitez pas ou alors taisez vous.

Anonyme a dit...

@ anonyme 4:12 Gros c.. Poilu

Si vous avez des grieffes envers vos employeurs,il y a des procédures pour ca.Ce n'est pas dans l'anonymat que vous les résoudrerez.
Comme je vois que vous etes un spécialiste du béton, nous (les citoyens)aimerions bien que vous employez ce produit a des fins plus constructive.
Un payeur de taxe

Anonyme a dit...

Y a pas de problème mon ami ,nos grieffe son payé avec tes taxes ...... pis dans notre département , les grieffes sont une de nos spécialité