À la suite de l’heureuse conclusion de l’affaire du baril de la Rivière-du-Nord, j’avais fait une promesse à la rivière. Je lui avais en effet promis d’arpenter ses berges afin de m’assurer qu’il n’y avait pas d’autres barils de la même espèce échoués sur ses rives.
Chose promise, chose faite.
Bien que moi et « the artist » soyons des anticaniculaires notoires, nous avons chaussé nos bottes de randonnée et avons mesuré notre degré de motivation aux degrés Celsius. Celsius l’a remportée, mais au terme d’une chaude lutte. Entre le point de départ et notre abdication totale devant la chaleur accablante qui régnait dans le sous-bois, nous avons tout de même eu le temps d’explorer une bonne portion de la rivière. Nous n’avons trouvé aucun autre baril du moins dans la portion visée par notre recherche. Cependant, nous avons constaté d’autres dégâts, moins toxiques, mais tout aussi navrants.
Les rivières attirent les amateurs de descentes en eaux vives qui sont accros à l’adrénaline. Conséquence fâcheuse de cette pratique: les rives de la rivière sont jonchées de morceaux de styromousse et même de planches presque complètes, celles du type dont se servent probablement certains « écotouristes » trop allumés! Je passe sous silence la multitude de contenants de plastiques et de détritus de toute sorte. Décidemment, cette rivière est malmenée par les « amants de la nature » qui la côtoient.
Il faudrait réunir quelques citoyens volontaires et organiser une « battue », conjointement avec la Ville de Sainte-Adèle, afin de faire le ménage des rives du cours d’eau.
L’idée est lancée. Les intéressés peuvent m’écrire à mon adresse courriel. S’il y a assez de volontaires sérieux, je m’engage à faire les démarches auprès de la Ville afin d’organiser cette action citoyenne. Attention, l’opération s’adresse uniquement aux vrais amateurs de bois, les détritus ne se trouvant pas à quelques pieds du sentier, mais plus loin dans la forêt.
«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»
— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism
16 juillet 2006
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3 commentaires:
En ce qui me concerne, vous me dites l'heure et la date (le week-end autant que possible), je serai de votre expédition avec plaisir!
Luc, je prends note de votre offre et vous remercie. Si nous parvenons à former un groupe digne de ce nom, je vais contacter la Ville afin d'obtenir une collaboration technique (ramassage et disposition des déchets). Toute l'opération repose aussi sur la bonne volonté de M. Despatie, propriétaire des lieux.
Un dossier à suivre
AB
@ Accent Grave
C'est trop de compliments! Arrêtez, n'en jetez plus, je vais devoir former un autre groupe pour les ramasser! ;-)
Blague à part, je suis sensible à tout appui, même moral, dans ce genre d'action citoyenne. Merci à tous!
AB
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