
L’affaire est classée. Malheureusement, un autre pollueur s’en tire à bon compte. Nous ne saurons probablement jamais si le baril s’est retrouvé là accidentellement ou intentionnellement.
J’ai la ferme intention d’inspecter les rives de la rivière le plus tôt possible afin de m’assurer qu’il n’y a pas d’autres barils d’échoués.
Voici ce que j’ai trouvé sur le site de Transport Canada concernant le numéro d’identification du produit N.I.P 1760 :
1760 154 Composé, pour élimination d'arbres et herbes, liquide (corrosif)
1760 154 Liquide corrosif, n.s.a.
1760 154 Médicaments, corrosifs, liquides, n.s.a.
1760 154 Nécessaires de produits chimiques
1760 154 Sulfate de titane, en solution
Je ne suis pas un expert, mais je sais que certains lecteurs le sont. Je les invite à apporter des précisions dans les commentaires.
À la lumière de ces dernières informations, nous avons maintenant la certitude que la récupération du baril s'imposait.
Bravo à tous!
2 commentaires:
Si mes souvenirs sont bons, 1760 désigne un composé dont l'ingrédient principal est corrosif soit un acide d'un Ph de 2,0 ou moins ou un alkalin d'un Ph de 12,0 ou plus.
Les lettres n.a.s veulent dire "non autrement spécifié" par opposition par exemple à l'acide sulphurique qui lui porte un autre numéro et est clairement spécifié sous son vrai nom chimique d'acide sulphurique.
Quoi qu'il en soit, ce baril n'avait pas d'affaire dans la nature et c'est un vrai bonheur qu'André l'ait découvert et nous en ait débarrassé proprement.
Jean-Pierre St-Germain
Pierrot, merci pour ces éclaircissements.
AB
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