L’histoire du tuyau qui déverse le surplus des égouts sanitaires de la Ville directement dans la rivière du Nord, a fait écho dans le carnet Photomax. Ceux qui sont au fait de l’histoire savent déjà que moi et M. Veilleux avons alerté M. Benoit Gravel de l’agence Abrinord. Un commentaire laissé par une lectrice de Photomax devrait vous intéresser :
«Bon ok… en tant que biologiste il m’est impossible de voir cela et de rien faire. Je travaille pour un conseil de bassin versant et si ça se passait dans le bassin versant de la rivière Bonaventure j’aimerais être au courant.
Alors, j’ai envoyé tes photos à mon collègue du bassin versant de la rivière du Nord, Benoît Gravel. Voici leur site : www.abrinord.qc.ca
Je vous invite à leur faire part de vos inquiétudes, c’est un organisme voué uniquement à l’eau de ce bassin versant.
Je le vois cette semaine, je lui en reparlerai.
En espérant que des actions seront prises!»
Voici ma réponse à ce commentaire:
«Si vous croisez M. Gravel, rappelez-lui que moi et M. Éric Veilleux l'avons avisé de la situation il y aura bientôt deux semaines et qu'il devait communiquer avec nous, ce qu'il n'a pas encore fait. Sachez que la Ville de Sainte-Adèle (celle qui laisse le tuyau déverser son contenu dans la rivière) est aussi membre d'Abrinord. Ce qui, à mon avis, place M. Gravel «entre deux chaises». Un des membres de son organisme est paradoxalement un des principaux pollueurs de la rivière qu'il est censé protéger.
La politique ne pollue pas seulement notre existence, mais aussi nos plans d'eau!»
Un nouveau message a été laissé à M. Gravel hier après-midi. Nous souhaitons connaître sa position concernant cette situation et les solutions qu’il propose pour y remédier.
Un dossier que nous suivrons pour vous.
«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»
— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism
09 mai 2007
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2 commentaires:
J'aimerais bien savoir qui est la personne qui c'est rendu jusqu'à la Commission d'accès à l'information du Québec pour avoir de l'information sur la gestion des eaux à la Ville...
http://www.cai.gouv.qc.ca/07_decisions_de_la_cai/01_pdf/2006/fevrier/050783fe06W.pdf
Si vous connaissez d'autres sites de contamination de notre rivière, n'hésitez pas à dénoncer.
En passant il y a toujours de l'eau contaminé qui sort de la station de pompage "montée du paysan", directement dans une petite ruisseau sur le bord du rue morin.
En ce qui concerne selui qui est allé jusqu'à la Commission d'accès à l'information du Québec, bon pour lui! Nos admins sont devenus TRÈS protectifs de nos documents publiques ces dernières années. On aura besoin d'une centaine de citoyens comme celui-là!
Est-ce que le JDPDH aura le scoop la semaine prochaine? ...ou est-ce qu'ils vont plutôt dédier la page couverture a un autre activité sociale des membres de la chambre de commerce? À suivre...
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