«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»


— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism

27 octobre 2007

Chose promise, chose faite

Récemment, lors d’un échange un peu musclé qui se déroulait à la toute fin d’une séance du conseil, le conseiller André Lamarche avait promis à M. Veilleux de l’entreprise Mærix, située dans le parc d’affaires la Rolland, qu’il lui rendrait visite afin d’entendre sa version des faits concernant les misères du parc et pour tenter dans apprendre davantage sur l’absurde et abusive poursuite intentée contre lui. Je viens d’apprendre que le conseiller a tenu parole et s’est présenté au bureau de l’entreprise. Il y est même resté cinq heures. Comme la plupart de ceux et celles qui se sont donné la peine de prendre connaissance du dossier très bien documenté de l’entrepreneur, M. Lamarche semble avoir modifié sa perception de M. Veilleux et celle du parc d’affaires. Depuis le début du conflit qui oppose l’entreprise adéloise à la corporation, c’est la première fois qu’un représentant des parties concernées daigne se présenter à ses locaux après les multiples invitations lancées par l’entrepreneur.

Pour cette raison, je crois qu’il est juste de souligner le geste du conseiller Lamarche, qui ne souhaitait pas ébruiter sa visite afin de ne pas être taxé d'agir dans le but de se faire du capital politique. Selon M. Veilleux, le conseiller, d’abord sur ses gardes, s’est rapidement montré sensible aux arguments et aux preuves qui lui ont été présentées.

Le conseiller Lamarche parviendra-t-il à attirer l’attention du conseil sur la gestion de ce parc d’affaires moribond pour lequel la ville endosse pour plus de 4 millions $ en prêts? Je le souhaite, car ce parc d’affaires, pourtant prometteur, vit sur un poumon artificiel, asphyxié par l’incompétence condamnable de certains de ses dirigeants qui dans le privé, seraient au chômage depuis des lustres. La porte du «club privée» la Rolland, financé à même les fonds publics, serait-elle contrainte de retirer l’affichette «ne pas déranger?»

Assistons-nous au premier pas dans la bonne direction?

12 commentaires:

Guy Vandal a dit...

Depuis le début du conflit qui oppose l’entreprise adéloise à la corporation, c’est la première fois qu’un représentant des parties concernées daigne se présenter à ses locaux après les multiples invitations lancées par l’entrepreneur.

Juste ça, c'est complètement aberrant.

Si votre administration municipale avait fait ce geste plus tôt...

Je ne sais pas si la période questions est terminée, mais j'ai hâte de voir les réponses. Comme par exemple, de la part de vos représentants...

Nous ne nous sommes pas déplacé pour visiter la Rolland avant, parce que...

André Bérard a dit...

@ Guy Vandal

Remarque très pertinente. D'autant plus qu'il y a un conseiller, M. Gabriel Latour, qui siège sur le conseil de la corporation La Rolland. Le parc d'affaires est d'ailleurs situé dans son district. Selon mes informations, il est très lié à Franc Bosco, celui qui tire les ficelles de la corporation et qui, selon certains témoignages, représente LA plus grosse nuisance à la croissance du parc.

Anonyme a dit...

Je suis ce carnet depuis le début sans vraiment trop prendre position mais ce matin je ne crois pas ce que je vois.

Si je comprends bien, M. Lamarche est le "premier" et LE SEUL élu à s'être pointé le bout du nez chez Mearix depuis le début du conflit?

M. Bérard, dite moi que je rêve!

Anonyme a dit...

Bravo à M. Lamarche pour son implication dans ce dossier.

Anonyme a dit...

En passant que fait Latour depuis le début.

Comme d'habitude c'est le "yes man" de l'administration municpale.

wake up Latour

Anonyme a dit...

il place des cacannes

Anonyme a dit...

y place des cacannes?

nous sommes dur envers les elus mais ici je pense que lamarche a fait son boulot.

bravo

André Bérard a dit...

@ M. Castel

Malheureusement, c'est la triste vérité.

Anonyme a dit...

Un placeux de cane de soupe en charge de la rolland, au coinseil de ville et en charge de la securité publique.

apres on se demande pourqoi ca marche mal

Anonyme a dit...

Pourtant c'est simple, y'ont juste pas (La)tour pour que (La)marche !

Anonyme a dit...

Je profite de cette tribune pour remercier M. Lamarche d'avoir pris le temps de venir nous rencontrer.

En effet, depuis le début de notre aventure c'est la première fois que le conseil municipal s'implique dans notre conflit avec la Rolland, et ce, même si plus de 4$ millions de vos dollars sont en jeux.

Je pense immédiatement à mon ex-associé, qui a quitté la région, qui doit surement dire enfin quelqu'un qui s'y intéresse à notre situation...

Je peux mentionner que M. Lamarche a été très professionnel dans son approche du dossier.

Maintenant, nous avons une oreille attentive au sein du conseil et j'espère que M. Lamarche saura convaincre les autres sinon je réitère mon invitation à venir me rencontrer.

Sachez que le départ des entreprises est commencé...

Anonyme a dit...

M. Veilleux je ne peux que vous féliciter de votre persévérence face a cette vendetta de la part des fonctionnaires de cette ville.

Vivement un enquête publique sur cet organisme.