«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»


— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism

14 novembre 2007

Citation de la semaine

« J’aimerais rappeler que quand les citoyens vont aux urnes, c’est pour élire un Conseil municipal, pas un bureau d’avocats…»


Le député de Bertrand, Claude Cousineau, a offert récemment d’agir à titre de médiateur dans les multiples contentieux juridiques qui marquent le mandat de l’Administration municipale adéloise. Lors d’une séance du conseil, la mairesse par intérim, Marlène Houle, a rejeté du revers de la main l’offre du député, annonçant que la Ville «continuera de faire affaires avec ses avocats.» Claude Cousineau souligne que son offre a été faite de bonne foi sans intention de s’immiscer dans les champs de compétences de la Ville: «Je crois que l’on est toujours gagnant quand on se parle. Je ne fais pas le procès des avocats, mais si l’on peut tenter d’éviter aux citoyens d’avoir à faire les frais d’interminables batailles, pourquoi ne pas essayer?» Il ajoute : « J’aimerais rappeler que quand les citoyens vont aux urnes, c’est pour élire un Conseil municipal, pas un bureau d’avocats…»

Selon mes sources, une autre poursuite se prépare. Le bilan des frais d’avocats et des firmes de relations publiques sera spectaculaire et mettra en relief l’inaptitude politique de certains administrateurs adélois qui font leur apprentissage aux frais des contribuables. Les bons éléments, quant à eux, s’effacent ou finissent, de guerre lasse, par abdiquer. La crise politique adéloise est en grande partie imputable à l’incompétence, au laxisme et à l’entêtement de certains élus.

D’où le recours abusif aux services des avocats et des firmes de relations publiques.

Source: Accès du 9 novembre 2007 p.03
Photo : site Internet de l’Assemblée nationale

6 commentaires:

Anonyme a dit...

A mon avis, il serait plus simple d'élire des avocats au conseil municipal. Ils ne pourraient pas charger de frais pour répondre aux questions des citoyens, lors des assemblées du conseil! Combien déjà le salaire des conseillers pour tout référer aux avocats ? Pourquoi ne pas élire un bureau d'avocats ? Sans blague...nous n'avons qu'à élire des conseillers qui n'ont pas peur de prendre des décisions. Pourquoi 12 simples citoyens jurés peuvent-ils juger d'une cause de meurtre et 6 simples conseillers municipaux ne pas administrer leur ville sans faire appel aux avocats?
Les conseillers s.v.p. tenez vous debout, votre jugement est aussi valable que celui d'un avocat...

Anonyme a dit...

Madame la mairesse remercie le journal des Pays-d'en-haut dans sa dernière édition pour sa collaboration (le journal fête ses 40 ans) Pourquoi votre blogue et Accès ne collaborent pas aussi...Hi! Hi!
Transparence ou transpiration en vue?

André Bérard a dit...

@ Anonyme

Approche intéressante! ;-)

@ Flip-Flop

Vu le nombre d'encouragements reçu des Adélois qui appellent régulièrement Accès afin de souligner la qualité du travail, je me permet de croire que l'avis du lectorat est tout aussi encourageant que les déclarations officielles d'une mairesse.

Concernant ce blogue, les élus ont dépensé des milliers de dollars pour le «décorer» de mises en demeure. Ne dit-on pas que l'on tient à ce qui nous coûte cher? ;-)

Anonyme a dit...

Je donne raison à Cousineau sur un point, quand tu demandes à des tiers (avocats et juges) de régler tes différends pour toi, ça te coûte toujours très cher et tu risque de te faire avoir (fourrer).
Cependant, il faut dire que Cousineau, avec les problèmes que connait son parti par les temps qui courent, aurait bien besoin d'un coup d'éclat! Alors je crois que son offre de médiation est aussi intéressée qu'intéressante.

Jean-Pierre St-Germain

Anonyme a dit...

je suis curieux de savoir combien ca coute aux adélois pour les frais d'avocats,,,quand le simple citoyens n'a pas les moyens de s'en payer un lui même,,la ville elle, prend votre argent et se défend avec!!!que c'est absurde,j'ai honte pour eux,ils veulent un pays maintenant??? merde je me sauve en courant,si une ville ne sais pas comment se gérer,,quoi faire en tant que citoyen? appeler a l'aide en le dénoncant publiquement? qu'ece qu'ils font avec notre argent!!! a l'aide!!

Anonyme a dit...

Pour connaître un peu Claude Cousineau (dont le territoire électoral touche aussi une partie de la région Lanaudière où j'habite), il n'est vraiment pas du style à vouloir se faire du capital politique avec une affaire du genre de celle de Ste-Adèle.

Cousineau n'est pas flamboyant, n'a rien d'un grand plaideur... Je crois que son offre (du moins pour ce que je connais de cet homme) devait être de bonne foi.

Et ce que tu rapportes comme étant la citation de la semaine s'apparente davantage à une prise de parole citoyenne qu'à une tirade politique (surtout, par la bande, envers une firme d'avocats).

Parfois, on aurait avantage à laisser de côté l'aspect politique des choses pour laisser davantage parler la "raison populaire". C'est juste un avis de l'extérieur.