René Bauset, un fidèle lecteur de ce blogue, m’a fait parvenir il y a quelques semaines cette photo du tableau du peintre Théodule Huot, représentant la croix du Sommet Bleu à une époque où visiblement, un chemin menait directement au «symbole» de la ville. Qui à l’époque aurait cru que quelques années plus tard, une saga judiciaire éclaterait autour de cette structure métallique en forme de croix.
Plusieurs questions me brûlent. Pourquoi les Adélois sont-ils tellement attachés à cette croix? Pourquoi est-elle le symbole d’une lutte entre la Ville et un citoyen? Pourquoi les Adélois ne sont-ils pas aussi outrés par le traitement que la Ville réserve à la rivière qui traverse son territoire et dont l’histoire est tout aussi liée à celle de Sainte-Adèle que cette structure métallique? Pourquoi les Adélois ne montent-ils pas aux barricades quand un promoteur investit la ville et y plante des condos style Montmartre à son entrée, dénaturant ainsi son paysage qui est aussi un «symbole» de la ville?
Personnellement, j’ai toujours été perplexe devant «les symboles.» Si vous me dites que la croix fait partie du patrimoine adélois, là j’achète. Mais elle n’est pas mon «symbole.» J’aime le patrimoine. Je crois qu’il doit être préservé, car c’est l’essence même du charme de notre ville. Le patrimoine, au sens large, inclut la nature, les paysages, les bâtisses et les personnes qui composent la société adéloise. Alors que tous les yeux sont tournés vers cette croix qui s’éteint, la ville à ses pieds s’éteint au même rythme. Si la croix symbolise quelque chose, c’est bien l’état dans lequel se trouve Sainte-Adèle et l’incapacité des anciens administrateurs à «allumer» quand c’était le moment de le faire. Si la croix est éteinte, ce n’est ni un problème de servitude, ni un problème d’ampoules. Les petites luttes de pouvoir, les querelles de cour d’école et la politique sont responsables de l’extinction des feux. Une jeune Adéloise a un jour dit:«vous êtes ben caves de vous battre pour un morceau de métal!» Je lui réponds : L’histoire de l’humanité est remplie de guerres menées au nom de «symboles.»
Qu’en pensez-vous?
«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»
— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism
28 février 2008
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18 commentaires:
mais oui !je trouve que la croix elle est belle ..mais je 'croix' que le reflux d'intéret soudain pour celle ci, est dû en partie a faire paraitre mal le gars qui habite a coté de celle ci...et ca c'est déplorable,,que la ville s'excuse!merde!qu'elle resecte ses propres lois,,,cest a dire,,oui cest son devoir de demander droit de passage a ses résidents pour l'accès sur leurs terrains,point final,,,qu'ils agissent selon les rêgles et le respect, et la croix s'illuminera encore une fois,,,cest pas compliqué il me semble que de demander la permission? ca fait paraitre la ville en situation d'abus de pouvoir total, et ils ne savent pas choisir leurs employés,tête fortes de mauvaise foi,,pauvre gars en haut de la montagne,,bon courage! on sait que la croix s'illuminera et que ce n'est pas de votre faute!
Attention, je ne porte ici aucun jugement sur ceux pour qui la croix revêt une importance particulière. Seulement, durant la campagne électorale, nous avons entendu plusieurs commentaires des candidats qui disent avoir mesuré l'importance qu'a la croix pour les Adélois. Est-ce vraiment le cas? La question se pose. La réponse est peut-être oui, peut-être non.
Concernant le conflit entre le citoyen Lupien et la Ville, je me pose la question suivante: si les Adélois avaient eu à choisir entre accepter de donner un avis de 48 heures au propriétaire des lieux avant de passer sur son terrain ou de payer des centaines de milliers de dollars pour débattre d’une servitude que personne ne semble en mesure de situer exactement, et d’une barrière tantôt légale, tantôt illégale, qu'auraient-ils décidé? D'autant plus que nous apprenions récemment du juge que cette affaire risque de s'étirer jusqu'en 2014!!!
Croyez-vous qu’il n’existait aucune autre solution pour régler ce petit problème de passage? Nous pouvons en douter.
M. Bérard, avant de prétendre qu'un juge a dit ceci ou bien cela, serait-il possible de voir la transcription de ces affirmations. Car il arrive qu'on rapporte dans les journaux les propos d'un juge de façon inexacte. Tout cela par inadvertance j'imagine.
Par exemple un juge a rendu un jugement en disant que la demande d'injonction permanente est devenue inutile depuis que l'une des parties a admis, au stade de l'injonction provisoire, avoir fait des travaux partiellement sur une rue appartenant a la ville de Ste-Adèle et que ces travaux sont devenus la propriété de la ville. Pourtant, ce n'est pas la version qui est véhiculée dans les journaux.
De plus quand vous parlez de solution pour régler ce petit problème, pourriez-vous nous renseigner au sujet de la suite donnée a la résolution 2007-576 votée au conseil municipal le 20 novembre 2007, par laquelle le conseil mandate les avocats de la ville pour demander une conférence de règlement a l'amiable dans le dossier de la servitude.
Cette résolution est publique et tout le monde peut en obtenir une copie auprès de la ville.
@ Mme Poirier
Premièrement, je ne me lancerai jamais dans ce genre de joute avec vous. Vous êtes avocate, et vous aurez toujours le dernier mot. Deuxièmement, et cela dit avec respect, je crois sincèrement que dans ce dossier, votre principal objectif est de démoniser Marc Lupien. Je suis peut-être dans l'erreur, mais c'est mon impression. Je respecte votre point de vue, votre engagement et votre fougue à défendre la version de la Ville, mais je ne vous suis pas dans ce sentier. Mon expérience m'a enseigné que la faute est rarement d'un seul côté. J'ai l'impression que vous êtes persuadé du contraire. J'ai hâte que vous mettiez la main sur les transcriptions des interrogatoires. J'espère que vous les lierez en gardant la tête froide sans a priori, comme je tente de le faire. J'espère y parvenir et je vous souhaite la même chose.
Au début, je refusais de parler à Marc Lupien, surfant sur la pensée en kit qui nous dicte qu'un bon Adélois se doit d'être contre Lupien, sinon, il n'est pas «un vrai.» Heureusement, mon travail de journaliste m'a poussé à contacter l'homme et à lui parler. Surprise, ce n'est pas un démon. Je n'ai pas l'intention de passer devant un notaire pour jurer que je ne le connais pas. Je lui parle régulièrement dans le cadre de son dossier. C'est mon travail de le faire. Je n'ai pas l'intention de me substituer au juge et de faire son procès avant l'heure. Je suis aussi impatient que vous de connaître le verdict... dans sept ans!
C'est bien ce que je pensais, les avocats ça veut avoir raison à tout prix! Surtout qund ce sont les autres qui en payent le prix!
La croix était là quand j'étais enfant à Mont-Rolland et j'aimerais bien qu'on la garde.
Qu'on doive demander la permission pour aller l'entretenir je n'ai aucun problème avec ça. En gens civilisés, c'est toujours poli de demander la permission ppur passer sur le terrain des autres et être poli c'est beaucoup moins dispendieux que d'engraisser des avocats!
Jean-Pierre St-Germain
Madame Poirier,
J'ai toujours l'image de vous félicitant Cardinal, ses conseillers, ainsi que Mongeau et Rousseau de se tenir debout contre les ennemis de la ville que sont les Lupien, les blogueurs, les Maerix... Quel manque de discernement de votre part.
Même après les démissions, les scandales, les enquêtes bidons, l'arrivé de firme de communications douteuses, l'omniprésence des avocats dans chacun des dossiers, l'apparence de conflit d'intérêts entre la ville et certains promoteurs, le dépôt d'un budget décrié par tous (sauf Houle), de la disparition de document à la Rolland, etc..., vous espérez toujours trouver la "faille" rendant les actions de nos élus et leurs procureurs justifiés. C’est pathétique.
Demander moi donc le suivi de la résolution 07-06-05-04 de la Rolland...
Eric
Lupien est coupable de quoi au juste ?
1) Être riche ?
2) Être propriétaire d'un gros château?
3) Avoir une clôture protégeant son château?
4) Être au sommet d'une montagne ?
5) Poursuivre nos élus (actuel et ex) ?
6) Mettre de la pub dans le journal Accès ?
7) De demander à la ville un avis de 48h ?
8) Être adélois ?
Non, mais sérieusement.
Bravo, bien dit! Il est coupable de croire qu'il vit dans une démocratie, alors que ce régime semble s'arrêter aux frontières de ste-adèle. Toutes les Doris Poirier de ce monde semblent y résider.
Une entente à l'amiable quand on ne veut rien changer de ses exigences en tant que ville ça se nomme "du tordage de bras" C'est pas une négociation véritable.
On lui a mis un fusil chargé sur la tempe mais malheureusement pour la ville... son fusil est plus chargé
que le leur. Il aura toujours l'avantage du dernier coup car il en a la volonté et les moyens.
Tu as raison André. Pourquoi s'enflammer pour une croix et ensuite être obligé d'éteindre le feu avec une eau polluée et dégeulasse. Si cela continue vous n'aurai comme à Montréal que des pierres tombales au pied de la montagne....Une pour la démocratie, une pour les paysages (saccagés à l'entrée et bientôt partout).Une pour l'eau...même Lupien aura le goût de déménager de ce patelin infect parce que c'est trop désespérant de vous voir aller.
Madame Doris Poirier
Vous qui aimez tant parler de résolutions, parlez nous donc de la résolution de la ville pour démolir la maison de Lupien!
Je ne suis pas une bonne bricoleuse mais me semble que ça ne me viendrait pas à l'idée de démolir une maison pour allumer les lumières...
Peut-être qu'il n'y a pas de cours d'électricité pour les avocats au Barreau...mais si on essayait l'interrupteur (comme la bonne volonté)ou le téléphone avant pour avertir que l'on pénètre sur une propriété privée pour changer les maudites lumières...me semble que c'est pas compliqué!
Je ne suis pas une administratrice hors-pair mais il ne me viendrait pas à l'idée de payer des centaines de milliers de dollars pour allumer les lumières de mon voisin quand ça me tente et en pénétrant sur son terrain.
Madame Poirier, ce n'est pas parce que les adélois ne lisent pas des jugements ...qu'ils n'en ont pas!
Pas besoin d'une résolution pour comprendre ça me semble.
Les citoyens adélois devraient se poser la question suivante (une question à 500,000$): à qui profitent toutes ces poursuites? La réponse: Aux procureurs de la Ville. Habiles, ils se sont arrangés pour faire signer des résolutions-mandats légitimant leurs procédures. Ils pourront dire au juge: «Nous n'avons pas mal conseillé nos clients, c'est eux qui nous ont mandatés.» Très ingénieux! Car n'oubliez pas que les résolutions ont été signées après le début des procédures. Ne croyez surtout pas que les procureurs de la Ville se battent pour un principe. Je ne connais pas beaucoup d'avocats qui le font (quelques-uns quand même). Les avocats vous proposent toujours des scénarios les incluant. Ils entrent en jeux quand le bon sens ordinaire a démissionné. Imaginez le pactole que représente Sainte-Adèle. Le «pattern adélois» consiste à intimider d’abord et discuter ensuite (je suis bien placé pour en parler). Le hic, c’est que le citoyen Lupien a les moyens de mettre en évidence ce pattern.
J'ai bien hâte de voir ce que le nouveau maire reataurateur de son état aura sur son "menu" des résolutions pour régler tous ces dossiers. On peut lui suggérer un menu...
-Résolutions à la «nouilles épicées» pour les anciens conseillers.
-Résolutions «votées à la vapeur» pour les avocats.
-Résolutions «pot de vin» pour ceux qui hésitent.
-Résolutions «gastro entérite» garantie avec l'eau du réservoir du sommet bleu.etc...
N'oubliez surtout pas que c'est buffet à volonté pour tous les entrepreneurs membres de la chambre de commerce de St-Adèle. Le prix «Ambassadeur de l'année» sera remis à celui qui se sert le plus»
Je croyais qu'un Blogue était un outil permettant la discussion et la circulation de l'information dans le but d'informer et de faire évoluer les idées. Quand on tire sur le messager plutôt que de discuter du contenu de son message, qu'est-ce que cela veut dire?
M. Bérard, je vous ferai remarquer que j'ai toujours été TRÈS respectueuse a l'endroit du citoyen concerné.
Mon grand défaut c'est de refuser que les médias tentent de me vendre une portion de la vérité. Je veux en connaître toutes les facettes et il me semble qu'un forum de discussion comme le vôtre devrait nous aider a y parvenir et ne devrait pas privilégier la pensée unique.
Il est si facile de se cacher derrière l'anonymat pour tirer des roche a ceux qui circulent a découvert.
En ce qui concerne la dame qui veut entendre parler d'une résolution visant la démolition d'une maison, je vais me procurer le texte et si vous êtes vraiment intéressée a ce que je vous en parle, je le ferai avec plaisir. Ce sera peut-être une excellente occasion de se présenter l'une a l'autre et d'avoir une saine discussion.
La croix n'est plus un symbole, de toutes façons, on la voit à peine, même en plein jour.C'est la maison à côté qui est le nouveau symbole. Et ça nous fait une belle jambe! La montagne est défigurée à jamais. En Europe et même aux Etats-Unis, aucune administration n'aurait permis l'érection d'un tel château. Il y a une charte des paysages laurentiens, mais elle n'est jamais appliquée. Tout ceci entre dans la définition de la vulgarité écrite par Pierre Foglia!
Doris Poirier a dit: "...je veux en connaître toutes les facettes..."
Bravo, je vous invite donc, avec M. Bérard, à venir prendre un café chez Maerix et ce, à votre convenance, afin de contempler mon dossier sur l'oeuvre de la Rolland et de ses administrateurs.
La balle est donc dans votre camp et croyez-moi votre vision de la situation va changer et ainsi vous serez en mesure de bien informé les participants actifs et silencieux de ce blogue.
Éric
@ Mme poirier
Ce blogue ne favorise pas la pensée unique. Vous comprendrez que si les opinions exprimées ici vont toutes dans le même sens, je n'y peux rien. Je ne dis pas que vous manquez de respect envers Marc Lupien, je dis simplement que j'ai l'impression que vous avez plus de sympathie pour la version de la Ville. Et je souligne que ce n'est qu'une impression. Si je suis dans l'erreur, j’en suis ravi. Une question: avez-vous déjà parlé à Marc Lupien concernant son dossier comme vous le faites avec les représentants de la Ville lors des assemblés?
Il est triste de constater qu'avec ce que la Ville va dépenser pour cette histoire, elle aurait pu acheter plusieurs autres sommets et ainsi les protéger et non seulement réglementer.
J'ai bien hâte qu'elle revienne cette croix et oui c'est un symbole, c'est une tradition québécoise la croix, c'était un lieu de rendez-vous autrefois les croix, lisez un peu votre histoire, ça n'a aucun rapport avec la religion en tout cas moins maintenant, ça fait partie du décor campagnard du Québec et la nôtre est la plus belle. Je suis toujours heureuse lorsque j'arrive de Montréal de voir cette croix, elle dit que je suis enfin chez moi. Vous me direz prends donc une carte... bon O.K. peut-être... mais je l'aime quand même et j'ai hâte qu'elle fasse encore partie du décor de Sainte-Adèle... avec des lumières si possible, ha, ha!
@ Mme Poirier
La résolution existe vraiment, je l'ai entre les mains. Elle porte le numéro 2006-337 et a été approuvée par Jean-Paul Cardinal le 11 juillet 2006. Je pourrais la publier, mais sincèrement, je ne crois pas qu elle permette une meilleure compréhension de ce dossier. Il faut savoir dans quel contexte elle a été «commandée.» En résumé, on a produit cette résolution dans le but d'avoir le document pour éventuellement s'en servir dans le dossier Lupien. Selon mes informations, on a demandé aux conseillers de signer le document, car la date d'échéance pour obtenir une ordonnance de démolition approchait. On voulait se servir du document comme «munition» dans le dossier Lupien.
Ce dossier est tellement complexe qu’il est impossible de tirer des conclusions à partir de l’analyse d’un seul document. C’est le juge qui tranchera.
Dans le journal Accès, M. Lupien dit: qu'avant l'arrivée de Me Rousseau et les avocats dans les relations entre la Municipalité et moi, les lumières de la croix brillaient de tous leurs feux. Maintenat les lumières sont brulées. Et oui, avant que vous M. Lupien n'arriviez au Sommet Bleu, Les lumières brillaient de tous leurs feux. Maintenat, plus de lumières
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