«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»


— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism

12 mars 2008

Chambre de commerce de Sainte-Adèle: cotisation obligatoire, maintenant une réalité

Cette semaine, plusieurs commerçants et entreprises de Sainte-Adèle ont reçu leur certificat attestant leur statut de membre de la chambre de commerce de Sainte-Adèle. C’est donc une réalité, les commerçants et entreprises du territoire, qu’ils soient d’accord ou non, sont désormais membres de l’organisme et devront payer leur cotisation. Plusieurs entrepreneurs ont communiqué avec moi afin de dénoncer la mesure et manifester leur intention de s’y opposer. Dans un ancien billet publié sur le sujet, plusieurs participants avaient annoncé qu’ils étaient prêts à se regrouper afin de contester cette mesure qu’ils qualifient d’antidémocratique.

Êtes-vous l’un de ces commerçants qui souhaitent contester le membership obligatoire de la Chambre de commerce? Si oui, qu’entendez-vous faire pour manifester votre désaccord? Seriez-vous prêts à vous regrouper et faire pression sur les nouveaux élus afin qu’ils prennent des mesures urgentes visant à refuser ce que plusieurs appellent «l’héritage de Marlène Houle?»

Blogue-Notes offre sa tribune aux entrepreneurs adélois qui se sentent pris en otages par cette mesure et qui souhaitent en débattre publiquement.

Lisez aussi

3 commentaires:

Pierrot a dit...

Intéressant, en effet d'habitude ce sont les patrons qui décrient la "formule Rand" qui oblige les employés à être membre d'un syndicat.
V'la-t-y pas qu'on leur sert la même médecine et qu'ils ne l'aiment pas tous!
Je suis d'accord avec eux, assez qu'un commerçant soit obligé d'avoir un permis pour opérer, il devrait être libre d'adhérer ou non à la Chambre de Commerce.
Est-ce que le nouveau conseil peut et aura le courage de renverser cette décision?

Jean-Pierre St-Germain

Anonyme a dit...

André, j'ai bel et bien reçu mon certificat faisant de Maerix obligatoirement un membre en règle de la Chambre de commerce de Sainte-Adèle (CCSA).

En soi, je n'ai rien contre la CCSA, j'en ai même profité pour être présent lors du débat Descoteaux vs Houle. Cependant, moi aussi, je suis complètement en désaccord avec leur application du principe de la "formule Rand" décrit par M. St-Germain.

Dans notre cas ça signifie que je fais partie du même groupe qui compte parmi ses administrateurs exécutifs et membre des signataires d'une onéreuse poursuite contre un de leur propre membre, Maerix inc., et ce, aux frais des contribuables Adélois.

Ce groupe qui a dans ses mains un plan d'action sur trois ans qui a complètement oublié le seul parc d'affaires de la MRC des pays d'en haut, La Rolland...

Ce groupe qui appuie la relance économique et le développement commercial en misant sur le controversé projet de l'îlot Grignon, selon moi, le projet le moins innovateur pour la région dans sa forme actuelle...

Ce groupe qui nommait "Ambassadrice de l'année - Catégorie Développement commercial et résidentiel de la Ville de Sainte-Adèle" et le "Prix Reconnaissance - Rayonnement" à une entreprise qui s'est retrouvait mêlé, quelques mois plus tard, à la désormais "Affaire Mongeau" provoquant tous les remous que cette ville a connus depuis.

Ce groupe sur lequel je questionne le vrai rôle et les réels pouvoirs de sa directrice, Mme Bergeron, comparativement aux autres organismes "locaux" que sont la CASE des pays d'en haut, le CLD, la SADC, La Rolland, la Ville et surtout certains de ses propres membres influents.

Peu importe, une simple promenade dans les rues de la Ville montre un nombre élevé de commerce ayant fermé leur porte et plus inquiétant encore, la plupart de ces locaux reste vides ne trouvant aucun preneur alors qu'ailleurs dans la région le développement commercial semble croître.

Avec sa situation financière déplorable et ses déboires administratifs actuels, la ville ne peut se permettre un tel luxe. Selon mon expérience en tant que gestionnaire d'une ville, le meilleur moyen pour favoriser la croissance économique et commerciale et de maintenir un bas niveau de taxation et d'augmenter le niveau de qualité de vie des citoyens !

Bonne chance Claude.

Eric Veilleux
Maerix inc.

Anonyme a dit...

Tu m'as bien fait rire Éric avec «ton expérience en tant que gestionnaire d'une ville»