«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»


— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism

14 juin 2008

Billet week-end: Le clitoris serait apparu vers 1957

Le clitoris serait apparu vers 1957 - C’est du moins la conclusion que l’on peut tirer de la consultation de deux anciens ouvrages de référence portant sur… la langue. Le premier: le Dictionnaire Larousse complet des Frères des Écoles Chrétiennes, édition 1928. L’ouvrage passe du mot clisser à clivage, sans que l’on rencontre de clitoris au passage. Il s’agit tout de même d’un Larousse, si aucune mention n’est faite du clitoris, c’est forcément qu’à cette époque, il n’existait pas. De plus, s’il avait existé, les frères nous en auraient certainement informés.

Le deuxième ouvrage consulté dans ma quête visant à mettre le doigt sur la date précise marquant l’apparition du clitoris est le Dictionnaire Bélisle de la langue française au Canada, édition 1957 (?). Le clitoris est là, décrit laconiquement comme un « Petit organe érectile, placé à l’avant de la vulve.» Tiens, la vulve, c’est vrai, je l’avais oubliée! Existait-elle en 1928? Les Frères des Écoles Chrétiennes vont m’informer, eux qui étaient chargés de l’enseignement n’auraient pas passé sous silence la vulve dans un manuel scolaire signé Larousse. Eh bien non! Pas de vulve en 1928! Conclusion: selon toute vraisemblance, le clitoris et la vulve sont apparus spontanément la même année, soit en 1957.

Étonnant tout ce que l’on peut apprendre, simplement en consultant de vieux livres!

Bon week-end!

Références:

4 commentaires:

Zoreilles a dit...

Je suis née en 1957 justement. On m'avait fait croire que c'était l'année du coq...

Pierrot a dit...

Je parierais qu'il y a plusieurs autres mots associés au sexe, donc au péché, qui nous ont été cachés par notre sainte mère l'Eglise!
En ce temps là il était correct de battre les femmes et les enfants et d'exécuter les criminels mais pas de prononcer ou d'écrire ces mots maudits!
Ce que je ne savais pas, c'est que l'Eglise arrivait même à contrôler le Larousse!

Jean-Pierre St-Germain

Anonyme a dit...

Mais voyons donc! N'oublions pas que les femmes n'avaient pas d'âme à cette époque non plus... C'était juste des utérus sur deux pattes quoi!
En tout cas, ils contrôlaient les livres de géographie où on apprenait l'infériorité et les supposés défauts des autres races. La religion guidait ses bons moutons...VERS LE MÉPRIS DES AUTRES!

Anonyme a dit...

Un clito... quoi? C'est dangereux, ça? Vite, on coupe!

Les frères étaient souvent plus intéressés par les pénis, les testicules et autres orifices masculins!

De toute manière, la lettre G n'a pu subir le même sort que le Q, jadis écrit « qu » et prononcé « que ». :D

Mon pauvre toi, voilà les googléens qui vont affluer sur ton blogue.

Tiens, pour t'aider, j'ajoute pré-pubère et seins. Je vais m'en garder en réserve! Je ne passe pas assez souvent ici, ces dernières lunes, mais tu vois, je laisse des traces.

Zed :)))