Mme Josée Duval vient de me communiquer les deux lettres que lui a adressées le CLD des Pays-d’en-Haut concernant une affaire déjà traitée dans ce carnet. La première lettre s'adresse à l'entrepreneure alors que la deuxième s’adresse au conseil d'administration du CLD. Les deux documents sont signés par Stéphane Lalande, directeur général du CLD des Pays-d'en-Haut.
Dans l’une des missives, M. Lalande fait allusion à «diverses actions qui seront entreprises afin de remédier à quelconques imbroglio, tant pour ma réputation que celle de mon personnel ou des membres du conseil d’administration.»
Mise en demeure où poursuite en perspective?
Je tiens simplement à signaler à M. Lalande et aux juristes qui songeraient à compliquer la situation que ce qui a été publié jusqu'à maintenant sur M. Lalande n'est que la pointe de l'iceberg. Par respect pour le directeur du CLD, j'ai en effet passé sous silence certains commentaires dévastateurs émanant de sources très près du directeur du CLD. Si M. Lalande prévoit quelque recours que ce soit à la suite de la parution de l’article dans l’Accès, qu'il soit assuré que l'ensemble des témoignages recueillis auprès de ses pairs sera dévoilé. De ce fait, il mettra dans l’embarras certains intervenants adélois qui ont tenu à son égard des propos qui vont beaucoup plus loin que ce qui a été publié jusqu’à maintenant. Le «off record» est une zone d’ombre où il est risqué de s’aventurer dans un tel contexte.
Je n’ai pas l’intention de me laisser intimider par des poursuites bâillon. Si M. Lalande n’accepte pas le terme «extorsion» utilisé dans le texte du journal, qu’il se réfère à la définition de ce mot pour comprendre que son geste peut effectivement se définir comme tel : extorquer : obtenir (qqch. de qqn) par la force, la menace ou la ruse. Extorquer de l’argent à qqn. Extorquer le consentement de qqn. Extorquer un baiser à qqn.
En agissant au nom des membres de votre conseil exécutif sans qu’ils aient entériné votre malheureuse initiative, vous avez bel et bien eu recours à une ruse - ou si vous préférez à un faux motif - pour obtenir un dédommagement de Mme Duval. Il existe déjà des procédures permettant d’obtenir le remboursement de certains frais reliés à une présence au tribunal : «Dans une cause civile, les frais payables à un témoin dit ordinaire sont déterminés par le Code de procédure civile du Québec. Ils sont fonction (1) de la durée de la présence requise au tribunal, (2) de la prise en charge du repas du midi et (3) du kilométrage entre le lieu de résidence du témoin et le palais de justice où il est assigné. Ces frais payables au témoin doivent être taxés par le greffier de la cour, tout juste avant que le témoin ne quitte le palais de justice. C'est le greffier qui en dernier ressort "taxe" l'indemnité payable au témoin et détermine donc le montant payable.» Commentaire d’Omo-Erectus laissé sur le billet du 9 août 2007
«Le journalisme civique vise à fournir aux gens des possibilités d'intervention afin de les amener à agir, et encourager l'interactivité entre les journalistes et les citoyens. Il cherche à créer un dialogue avec les lecteurs, au lieu de se borner à transmettre les informations en sens unique et à inonder le public de données, comme cela se passe si souvent dans le journalisme traditionnel.»
— Jan Schaffer, directeur du Pew Center For Civic Journalism
23 septembre 2007
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7 commentaires:
Dans le privé, les gestes (documentés et validés) que l'on reproche à M. Lalande auraient certainement entraîné son congédiement. Un autre cas vient d’être porté à mon attention et qui suggère que M. Lalande aurait fait passer ses intérêts avant ceux d'un entrepreneur de la région. Je vais étudier le dossier, et s’il y a lieu, porter l’affaire dans les médias.
Pouvez mettre enligne les documents originaux?
@ anonyme 1:48 PM
Quels documents? Les nouvelles lettres?
En espérant que vous ne serai pas intimidé par cette possible mise en demeure de M. Lalande. Ce dernier utilise la même stratégie que Jean-Paul Cardinal et je n'ai pas besoin de vous rappeler le reste de l'histoire....
il y a beaucoup de gens à Sainte-Adèle , comme Lalande qui se croient au dessus des lois.
M. Lalande et ses juristes seraient bien mal avisés de se lancer dans pareille aventure. Comme vous le rappelez si bien, les mises en demeure de Jean-Paul Cardinal auront fait le tour du Québec en l'espace de quelques jours, alors qu'il voulait au contraire passer inaperçu. C'est ce qui arrive quand on tente de brimer la liberté de presse. Pour l'instant, il ne s'agit que d'une allusion dans une lettre. Je ne crois pas que M. Lalande ira plus loin. Ce qu'il a fait est condamnable d'un point de vue professionnel. Point.
Dis, certains doivent sûrement marcher les fesses serrées à Ste-Adèle ?
Je radote, mais tu fais du très bon travail. J'espère que la FPJQ a des antennes jusque chez-vous...
@ Guy
Merci !
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